Archives pour la catégorie Moi

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Comment j’ai pu voyager pendant un an sans salaire?

J’en ai eu envie

J’avais vu des collègues partir dans ce genre d’aventures au préalable, et si cela me faisait doucement rêver, je me voyais mal faire de même, ce n’était pas une vie pour moi il me semblait  et puis, je n’imaginais pas avoir les fonds suffisants, à moins de gagner à la loterie. Seulement, une certaine semaine, ma vie a pris un tour different et l’envie est devenue irrepressible, je l’explique dans l’article ici.

Nous etions en Septembre et je venais de realiser que si  je commençais maintenant, je partais en Janvier de l’annee d’apres.

 J’ai réalisé que c’était possible

Je me suis rendu compte que c’était en fait possible,  le jour ou je me suis assis devant un tableau excel et que j’ai commencé a faire des calculs. Avant, je ne  cherchais pas à creuser la question,  mais cette fois la,  J’ai tout d’abord fait brièvement le tour de quelques blogs et j’ai rapidement touvé que les budgets pour un an autour du monde sans salaire, variaient beaucoup, les chiffres oscillaient entre 5000 et 40000 euros, selon que l’on souhaite un mode de voyage roots ou plutot confortable, et également selon les pays choisis… pour un style un peu plus mediant, la somme de 22000€ semblait convenir, ce avec tout les billets inclus. J’ai eu la ma premiere surprise… je pensais qu’il fallait beaucoup plus.

Une fois la somme définie, j’ai fait un point sur mes économies, ainsi que sur ce que je pouvais épargner mensuellement, apres quelques additions et soustractions, j’ai realisé dans un premier temps que cela me prendrait plus de deux ans pour reunir la somme necessaire… ouch… Mais je ne me suis pas découragé et apres avoir fait quelques hypothèses supplementaires: si je supprimais ceci et cela, si je renonçais à avoir une voiture… bref:  si je limitais un peu plus mes depenses mensuelles, combien pouvais je gagner? Et bien apres differentes coupes, j’obtenais une somme suffisante qui me permettait de partir dans moins d’un ans et demis! Nous etions en Septembre et je venais de realiser que si  je commençais maintenant, je partais en Janvier de l’annee d’apres. Je ne peux pas vous dire comment je me suis senti à ce moment.  Dans ma tête, à cet instant precis, c’était sur, j’allais partir, Je venais de définir un plan d’action pour y arriver.

J’ai suivi un plan d’action

Une fois ce plan d’action défini, sous la forme d’un échéancier donc, definissant ce que je pouvais dépenser et ce qui devait rester sur mon compte a la fin de chaque mois, je ne pouvais plus faire marche arrière! Il ne me restait plus qu’à le suivre ce plan. Concretement, une des actions qui m’a aidé à rester dans les rails, a été de limiter mon utilisation de la carte bancaire, pour ce faire, je faisais un retrait en èspèce chaque semaines de la somme nécessaire pour toutes mes dépenses quotidiennes, ensuite je ne devais plus utiliser la carte, mais le cash à ma disposition (c’est la bonne vieille méthode des enveloppes).

Au final, suivre ce regime à été beaucoup plus simple que cela n’en avait l’air… avoir un objectif, un but, motive et aide a tenir, en fait, je tirais même une certaine fierté a faire ces sacrifices, en effet, je ne ressentais pas la frustration due au renoncements dans ces moments, mais le plaisir du rapprochement vers mon but, induit par le fait que limiter mes dépenses,  permettait indirectement á mes economies d’augmenter et me rapprochait de mon départ.

Conclusion

Cette période d’apparent sacrifice qui a précédé mon voyage était en fait un ravissement et je ne dis pas cela avec le regard apostériori, ou peut être un petit peu :D. J’appréciais le chemin qui me menait vers mon objectif, la route et le but était clair, j’étais déterminé et surtout: je réalisais la chance que j’avais, d’avoir cet état d’esprit.

 

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2017 Afro cuban project by Sol

Séoul: Été 2017

A chacun de mes séjours a Séoul, je prends des cours de  danses  »Afro-cubaines/Contemporaines » avec Sol. Chaque années a partir du début du mois de Juin, une classe spéciale est mise en place afin de créer une routine, en vue de produire une performance pour le congrès de Jeju island (très très bon congres). J’avais eu l’occasion de voir le spectacle de l’année précédente que j’avais beaucoup aimé, les témoignages des danseurs y ayant participé  étaient en plus très positifs. Si on rajoute à cela, une petite nostalgie de ma précédente expérience similaire, j’étais vraiment motivé par le fait de me lancer dans cette aventure, même si je savais qu’il y aurait forcement quelques petites différences avec ce que j’avais pu vivre ailleurs.

La langue

Je ne parle malheureusement pas le Coréen et j’étais le seul dont ce n’était pas la langue native, à assister au cour. Le professeur et quelques élèves étaient plutôt à l’aise avec l’anglais, mais ce n’était pas le cas de la majorité du groupe, du coup, 80% des explications étaient données dans une langue dont je ne comprenais pas un traitre mot :-D . Bon, cela ne m’a pas beaucoup gêné au final… j’arrivais la plupart du temps à comprendre, à partir des mouvements que je voyais et quand ce n’était pas clair, si je posais des questions,  j’avais toujours les explications complètes. Après, Sol regardait vraiment tout le monde, donc si je ne faisait pas ce qu’il fallait, il le voyait, me corrigeait et m’expliquait en anglais si besoin. Au final donc, la langue n’a pas été un problème, et cela je le dois aussi également à l’aide de mes camarades.

L’esprit d’équipe

Il y avait un bon esprit d’équipe dans la performance team de NY, mais a Séoul, les choses étaient encore à un autre niveau. C’est peut être par ce qu’ils avaient peur que je me sente exclu, je ne sais pas, mais tout le monde avait vraiment une attitude très bienveillante a mon égard, je me suis senti bien accueilli. De plus,  systématiquement après chaque répétitions, nous allions manger (et boire :-D ) ensemble, je n’ai jamais connue ça dans mes différents groupes de danses, en tout cas, c’était plus rare. Avec le groupe de Sol, on passait souvent 2 a 3 heures ensemble après chaque cours, tout le monde ne venait pas systématiquement, mais il y avait toujours au moins la majorité des élèves présents dans le cours précédent à cette apéro prolongé :-) .19956647_488078258208787_6706757431006126539_o

 

Franchement, j’aimais ces instants… bon, dans ces moments, 95% des conversations étaient en coréens (je pense qu’ils étaient tous trop fatigué pour faire des efforts lol), mais ce n’était pas un problème, cela faisait partie je pense de mes instants préférés à Séoul.  Après, Je pense également que nous avions vraiment besoin de ces moments détentes, car juste avant, au cours des répétitions, on donnait tout et c’était dur.

C’était dur

A New-York, nous avions une répétitions par semaine, d’1h30 a 2h environ, ou l’on travaillait principalement l’apprentissage de la chorégraphie. En Corée, les séances avec Sol duraient en moyenne 3 heures, j’en prenais personnellement deux par semaines. On passait une bonne partie du temps a travailler notre souplesses, et le renforcement musculaire avant de passer au travail sur la chorégraphie. Tout ces exercices étaient très physiques et utiles, il y avait je pense,  un mélange de différentes techniques (un peu de technica cubana,  de Yoga….), la finalité était bien sur, de nous aider à éviter les blessures.

Le rythme des répétions est devenu hardcore la semaine précédente le spectacle, à ce moment,  nous avons répété: Le Samedi, Dimanche, Lundi, Mardi et Mercredi, sur ces 3 derniers jours, les répétitions avaient lieu de 10h30 du soir a 1h30 du matin, avec bien sur les apéros après (J’ai passé mon tour le mardi, mais le mercredi on a fini a 4h du matin :-D ). Les samedi et dimanche au congres de Jeju, on a également répété: de 9h a 11h du soir le samedi et le dimanche de 7h a 11h du matin. Incroyable non :-D ? La je sais que les lecteurs non coréens sont impressionnés par ce que ce rythme, je l’étais en tout cas et j’hallucinais que ça passe aussi bien pour tout le monde.

« La Corée ce n’est pas le même standard »

Je vais faire une petite aparté sur le monde du travail en Corée, je me base ici, sur les témoignages de certain de mes amis: En Corée, il est normal de faire passer l’entreprise en priorité avant sa vie personnelle… il est normal de finir très tard le soir, tout les soirs, il est normal d’être appelé le Samedi ou Dimanche par son patron, pour travailler immédiatement, tout cela sans un remerciement à la fin, car c’est normal, donc pas besoin de dire merci. Il est également normal de ne pas prendre tout les jours de congés auquel on a droit etc…. Bon, en France, les choses ne se passent en général pas comme ça en entreprise.  J’imagine, et ce n’est bien sur qu’une hypothèse,  que la raison de l’endurance de mes camarades venaient de la, ce rythme de vie et cette façon de fonctionner doit déborder du cadre du travail parfois.

En conclusion

Sol m’a confié après le spectacle, qu’il avait beaucoup apprécié mon attitude et comment il pouvait craindre au départ que je vive mal notamment l’incompréhension de la langue dans sa classe… J’avoue que j’ai été surpris qu’il me dise cela, car si effectivement il y a eu challenge, tous c’est quand même dérouler de manière bien fluide. Tout comme Sekou a NY, Sol savait ou il voulait nous emmener, on avait juste à suivre et à garder confiance. J’ai vraiment trouvé la chorégraphie magnifique et ça manière de nous diriger et les intentions derrières chaque mouvement dans le spectacle, tout cela m’a beaucoup inspiré en tant que danseur.

 

j’ai beaucoup appris donc et j’ai un peu eu l’impression d’intégrer une famille aussi :) . Après le spectacle, on a tous été directement dans la mer, derrière la scène… Nous avions tous envie de saisir l’instant, 20245566_10212059318571650_2238331515780569552_nil est très difficile de mettre des mots sur cette expérience, je dirais juste que nous avons su profiter de la présences des uns et des autres et du formidables environnement offerts par l’ile de Jeju. Merci pour cette expérience, merci: Jin Kyenog Jo, 이은진, HyeJin Kim, 정지연, Beko Kyoungsoo Oh, Basara Lee, Goru Lee, JeHwa Seika Park, Ji-youn Yang, Kylee Koh, Han Son Lee, Hayley Soryu, 이한나, Suim Kwon, Jihyun Lee et bien sur, merci Sol Da Corea.

 

 

merci a salsafocus pour les videos.

merci a Seokoon Jang pour l’image a la une et la dernière photo.

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Je déteste Facebook!!!

Aix en provence, le 5 novembre 2016

Ce matin, je déteste Facebook, pourtant, je ne peux pas m’empêcher d’y passer au moins une* heure de chacune de mes journées depuis quelques années déjà ( * je pense que ce chiffre est largement sous évalué :-D )… Oui oui, je suis plein de paradoxe :-D .

Mais pourquoi je déteste les medias sociaux?  Je pense que le principe de ces outils, est de faire de l’anti méditation en effet, Il s’agit d’être ailleurs, non ou l’on est…on est loin d’être dans l’instant présent du coup.

J’ai effectué un voyage autour du monde, toute l’année 2015, si mes amis me témoignaient parfois de l’envie qu’ils pouvaient ressentir, en voyant certaines des photos que je partageais, et bien, de même, j’étais souvent envieux de les voir s’amuser a toute ces soirées auxquelles je n’assistais pas. Car il s’agit bien de cela en fait, concrètement, Facebook et Instagram, c’est être le témoin de 90% d’événements que tu vivras par procuration… Parcourir les fils d’actualités, c’est aussi être extrêmement passifs dans les choix de ce auquel nous pouvons assister, on  se retrouve donc témoins de scène que l’on n’aurait jamais choisi sciemment de voir.

Franchement, quel est le sens de cela? Je veux dire, y a t’il un intérêt a voir des amis s’amuser sans moi, à voir les photos de mariage de mon ex…. est ce naturel? Attention, ce n’est pas que je ne suis pas heureux de voir le bonheur des autres… Seulement, je vais être honnête, quand je vois mes amis heureux de partir a un congres de Salsa, je suis content pour eux, mais j’ai surtout envie d’y aller moi aussi :-b lol . Donc ce weekend c’est le congres de Salsa d’Amsterdam, on m’en avait parlé avant, mais j’ai fait le choix de ne pas le faire, jusqu’ici tout va bien… Alors pourquoi j’ai une boule au ventre quand je vois beaucoup de mes amis y être? J’ai pris le temps d’y réfléchir et je me suis poser pour méditer la dessus.

Je ne serais pas plus heureux, si je prenais l’avion immédiatement pour me rendre en Hollande… Ce weekend, il y a également un congres de Salsa à Bangkok et un autre à Madrid, il y aura également des photos de ces évènements partout sur mon fil d’actualité et ça aura l’air bien, je voudrais y être, mais je ne pourrais pas, je ne peux pas être partout, je dois faire des choix. De même que je peux voir constamment la verre a moitié vide, je peux également voir chaque choix comme étant un renoncement a quelque chose, cette manière de faire ne peux pas me rendre heureux…

En méditant ce matin, j’ai choisie d’apprécier ce que j’avais, cette instant qui m’était offert, j’ai refuser de penser aux alternatives, aux autres univers parallèles si j’avais fait tel ou tel choix, je suis ici et maintenant et c’est la seul réalité possible.. autant me concentrer sur elle et l’apprécier, autant ne pas considérer les renoncement qu’elle a induit mais plutôt toutes les possibilités qu’elle m’offre :-) …. ça va mieux la :-D .

 

 

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Goooooaaaaaaaal!

Aix en provence, le 27 Octobre 2016

J’ai fini récemment un livre, qui m’a beaucoup plu, et qui a quasiment eu un impact immédiat chez moi, il s’agit de: « The one thing » (en français ici) .

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Ce livre donne quelques conseils, sur la manière de procédé pour réussir sa vie. Tout reposerait sur l’idée de trouver son  « unique chose », une fois cette dernière trouvée, il faut se mettre au travail pour atteindre son objectif. Alors, cela peut être n’importe quoi: Devenir un pro de la guitare, acheter une maison, réussir sa carrière professionnelle etc…

L’idée est bien sur d’être patient, car selon le but à atteindre, les choses peuvent prendre du temps avant de se mettre en place, c’est la que l’auteur du livre utilise l’efficace image des dominos: en gros sur le court, moyen ou long terme, toute nos actions doivent être pensées et dirigées vers l’atteinte de notre « unique chose »… Chaque étapes dans le temps, chaque actions entreprises tous les jours de notre vie, devraient avoir pour conséquence, de faire tomber un domino, qui fera vaciller le suivant auquel on devra ensuite s’attaquer, et ainsi de suite, jusqu’à faire tomber le dernier, notre objectif ultime, la représentation de notre but.

Alors dis comme ça, cela peut ressembler à enfoncer des portes ouvertes…. mais on se laisse vraiment emporter par la lecture de ce livre, par l’enthousiasme des auteurs. Et puis:

« La lecture de tout les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens…. ils ne nous découvre que les meilleurs de leurs pensées  » [Descartes].

Au final, ça nous apporte souvent quelque chose, J’ai ressentie cela au fil des pages. La lecture de ce livre, m’a permis de me recentré, sur la notion de but, et sur mes buts en particuliers bien sur, sur mes objectifs.  Dans la vie, cela semble être ce qui importe le plus, mais on est souvent emporté dans la spirale du quotidien et dans les mirages de la société de consommation, qui veulent nous faire croire que ce que l’on veut avoir, c’est un nouveau téléphone(qui n’explose pas), ou un casque de réalité virtuel (en avoir plein nos armoire)… Il est parfois nécessaire  de prendre du recul pour vraiment réfléchir a ce que l’on veut vraiment et certain jours, c’est plus difficile que d’autre. Exemple vécu aujourd’hui,  une conversation entre ma conscience et moi a la FNAC:

Moi: Oh… je vais tester le casque « seinheser Optimum chai plus quoi… « , il est bien jolie

Ma conscience: hmmm tu es sur?

Moi: si si. wow, super le son… en plus mon écouteur est bidon et je sens qu’il va bientôt me lâcher….

Ma conscience: Didier… Quel est ton but, ton One thing

Moi: Continuer de voyager…

– Ma conscience : et pour cela tu as besoin de?

Moi: Rester autonome financièrement le plus longtemps que possible

Ma conscience: ….

Moi: ouui , mais le son est super et j’aime bien écouter de la musique en plus, en plus, j’ai un super style avec :-D (ils mettent des miroirs juste devant les casques… ils sont fort….)

Ma conscience: ….

« Les gens pensent que la vie est courte.. pas du tout… La vie est longue, surtout si tu prends les mauvaises décisions » [Chris rock]

Chris rock, ne parlait pas de l’achat de casque ( jugez plutôt ici :-D ) . Mais on est toujours dans cette idée des priorités et du sens à donner à chacune de nos actions.

Une fois que l’on sait ce que l’on veut, Il ne suffit pas de prendre une ou deux décisions,  et de penser que tout va rouler… la vie, c’est plus un marathon qu’un 100 mètres, et rester sur les sentiers qui nous mènent ou l’on souhaite arriver, demande de l’endurance…. beaucoup de mirages sont sur le chemin et sont terriblement tentants. Ce livre, nous donne certaines recettes pour tenté de réussir à tenir.

L’idée que je retiens au final est la suivante: il faut garder en tête constamment notre objectif de vie, ce que Gary Keller et Jay Papasan appellent donc: « The one thing ». Ne pas oublier nos buts, nous aidera a supporter le sacrifices,  et contribuera a rendre le chemin, presque aussi agréable que l’arrivée :-) .

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Pourquoi je suis parti.

Aix en Provence le 24 Juin 2016

Six mois après mon retour, je ressens le besoin d’expliquer les raisons de ce projet de tour du monde, c’est une histoire que j’ais déjà pas mal raconté, mais l’écrire maintenant me fait du bien, cela me remet dans le contexte et me rappelle pourquoi je suis maintenant dans ce style de vie que j’ai choisi.

Cette envie de départ, est vraiment arrivé à un moment ou je me questionnais beaucoup sur quel sens donné à ma vie. J’avais un travail avec un bon salaire depuis seize ans déjà, je vivais dans une région magnifique (Aix en Provence), mais pourtant, j’étais mal dans ma peau, insatisfaits… Si: « Abondance de bien ne nuit pas », je sentais que quelque chose clochait, un problème que pléthore de gadgets high-tech, vêtements de marques et autre biens matériels ne réglaient pas… Bien au contraire….

Sabbati horribilis

Mon salut est venu d’une semaine particulièrement difficile. En début Septembre 2013, coup sur coup: ma copine de l’époque m’a quitté et j’ai eu un accident de voiture et pour couronné le tout, j’étais de moins en moins heureux dans mon travail… ce dernier point n’étais pas vraiment une surprise, j’avais intégré ce poste depuis un peu plus d’an et en toute honnêteté, dès le début je ne m’y plaisait pas. Pourquoi je restais?  Je devais penser que ça valait le coup, pour conserver ce confort dans lequel j’étais établie et que j’imaginais enviable. Mais à ce stade de ma vie, Même la pratique de ma passion: la salsa, ne compensait pas le reste.

De cette fameuse semaine donc, si je considère avoir touché le fond, je ne retire vraiment que du positif,  car elle m’aura vraiment permis de marquer une rupture, il fallait que les choses changent, j’en avais enfin conscience maintenant, même si je ne savais absolument pas encore quoi faire.

Découverte de la philosophie

C’est à ce moment qu’un collègue de bureau, m’a passé un recueil édité par le magasine psychologie, contenant des synthèses des pensées de grands philosophes: Platon, Epicure, Sènéque, Sartre….

Je ne sais toujours pas pourquoi Fred m’a passé ce petit livre, mais il a été très bien inspiré. L’immersion dans le monde de la philosophie m’a été incroyablement bénéfique. Je ne m’explique d’ailleurs toujours pas, le fait que je n’avais pas plus percuté sur ce domaine durant mes études secondaires. Mais ce n’est pas bien grave, j’imagine que je n’étais pas prêt, tout simplement.

J’ai suivie les recommandations du recueil de philosophie, et acheté un certains nombre d’ouvrages, dont Lettres a Lucilius de Sénèques. Ce livre m’a fait un bien fou…. On ne se  rend pas toujours compte a quel point les questions que l’on se pose et tout nos doutes, ne datent pas d’hier et surtout, comment l’humanité a déjà eu en sons sein, des personnes remarquables qui peuvent encore aujourd’hui nous aider à aller mieux. Je recommande vraiment la lecture de ce livre, à toute personne en état de déprime et qui ne se satisfait pas de sa situation… Avec tout de même un petit bémol, Sénèque,  avait une vision du suicide que je ne partage pas et qui était largement due à l’époque difficile dans laquelle il a vécu, j’ai donc gardé un esprit critique sur certaines de ces idées, mais sinon: wow!  La lecture de ce livre est concrètement, un des éléments qui m’aura aidé à sortir, de cette état dépressif dans lequel je me trouvais en septembre 2013.

Mode piéton activé!

Suite a cette accident de voiture que j’avais eu, Je m’étais lancé très tôt dans des démarches d’acquisition d’un nouveau véhicule. Il n’y avait pas eu de dommage corporel, mais ma voiture a tout de même été bonne pour la casse.  Hé bien J’ai interrompu cette démarche au dernier moment.

Après avoir cherché puis  trouvé la nouvelle voiture de mes rêve et après la signature des papiers, je ne ne me sentais vraiment pas bien.  Au lieu de l’excitation que devait provoquer l’acquisition du véhicule de mon choix, j’étais particulièrement mal a l’aise. J’ai donc utilisé mon délais de rétractation et dès que j’ai posté la lettre signifiant l’annulation de cet achat, j’ai ressentie un véritable soulagement. J’étais donc content, mais je ne comprenais pas vraiment ce qui m’arrivait.

Je commençais tout de même à réaliser à ce moment, que ma rémission ne passera pas par l’achat de bien matériel. Il fallait définitivement, que je commence a privilégie être à avoir.

Ne plus seulement lire « le monde », mais également le parcourir

Mon père nous à toujours poussé mes sœurs et moi, à  lire le journal « Le monde« , il n’en rate quasiment aucun numéro, mais ça n’avait jamais trop été ma tasse de thé et je regardais toujours les numéros trainer à la maison d’un regard indifférent :-D . Je me suis mis à le lire  quotidiennement, à partir du moment ou j’avais du temps à tuer dans les transports en communs. J’ai commencé à apprécier cette aparté matinale. Ce que j’aime surtout dans ce type de journal, c’est la partie internationale, mais aussi ces témoignages fréquents qu’on peut y trouver sur des personnes vivant parfois si loin de moi, et dans des situations tellement différentes de la miennes, mais que je pouvais comprendre, ou même trouver tellement proche  de moi une fois l’article fini. En effet, on a beau dire, mais lire ces histoires, être exposé au contextes aide manifestement plus à leurs compréhension et à l’empathie, que 10 secondes dans un journal télévisé. je lisais donc ces longs articles, ou étaient décrites des situations souvent difficiles et je me sentais connecté à ces êtres humains si loin de moi physiquement. Cela me confortait dans cette idée, dans ce sentiment, que nous sommes tous dans le même bateau, il n’y a pas plusieurs races, il n’y en qu’une et c’est la race humaine…. Il n’est plus questions de groupes ethniques, ou d’habitant de pays, mais d’individus, avec chacun sa propre histoire et aspirant tous au bonheur. Je cherchais donc à comprendre ces étrangers et à connaitre le contexte dans lesquelles ils vivent.

De la est née une envie irrépressible de voyager. Je voulais vérifier cette hypothèse a laquelle je croyais, que nous sommes tous les mêmes, et a la fois tous uniques. J’avais envie de me reconnecter à cette humanité que je redécouvrais au travers ces œuvres philosophique que je lisais, je voulais devenir citoyen du monde :-) !

 

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Paris: Retour du tour du monde

Paris le 03 Janvier 2016

I’m back :-)!  j’aurais donc littéralement fais le tour du monde… Je ne réalise pas vraiment pour l’instant. Ma grande crainte, avant même de commencer ce voyage, c’était de déprimer à mon retour, d’être super triste, c’est souvent ce qui revenait sur les blogs des personnes qui faisaient une aventure similaire a la mienne. Je ne ressens pas vraiment ce sentiment actuellement. J’ai beaucoup d’émotion, quand je revois des photos ou quand je repense à toutes ces formidables rencontres que j’ais pu faire… mais surtout, lorsque je regarde devant, je pense à toute les possibilités qui s’ouvrent et je suis super excité par cela.

Ce voyage m’aura vraiment appris cela, l’avenir, lorsqu’il est plein d’incertitude, peut vraiment nous offrir de belles choses et des opportunités peuvent apparaitre derrières chaque nouveauté et imprévues, ça dépend vraiment de la façon de voir les choses. Je referme peut être aujourd’hui une des parenthèses les plus agréables de ma vie… Mais je compte bien en ouvrir d’autres et profiter de chacune d’elle aussi intensément qu’il sera possible. La plupart du temps, je sais que ce sera question de choix… Comment je vais prendre les choses, comment je vais encaisser les contrariétés qui se présenteront…

Durant cette année de voyage, j’ai eu quelque moment de doutes, de déprime (ça arrive quand on voyage seul il parrait)… je me suis toujours remis plus ou moins remis rapidement de ces situations, car je me disais toujours que j’étais en voyage, que j’avais de la chance, que je devais profiter… Je faisais donc le choix, de ne pas me laisser aller.. et ça marchait. L’idée, va être, de continuer à avoir cet état d’esprit, quel que soit ma situation.

 

 

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Corée du sud: 2015 année du style!

Séoul le 25 Septembre

Oh comme ce titre est ironique… oui, je vais encore me plaindre: Je suis parti pour faire du bagpacking, je n’ai pas emmené beaucoup de vêtements, je n’ai même pas un costume blablabla… :-D Mais franchement, je vis cette situation beaucoup plus difficilement  ici (lol) et ce pour plusieurs raisons:

Premièrement, les coréens sont supers stylés et c’est peu de le dire, j’ai souvent entendu dire, qu’en comparaison avec l’Europe,  la Corée du sud est l’équivalent de l’Italie. J’ai pu vérifié cela à certain niveau. En effet, les gens ici ne rigolent pas avec leurs apparences extérieure… C’est beau, ils sont vraiment au top du top, le petit pantalon serré et court, les mocassins, la petit chemise slim et la coupe de cheveu fashion, le chapeau à la Pharrel… ça calme :-D. Les femmes… oulala :-D , on dirait des petites poupées, habillées bien fashion, toutes plutôt taille slim, la petite démarche légèrement hautaine :-D… bref, c’est comme à la télévision.  Attention hein.. je ne dis pas que ce sont la mes critères de beauté, disons que ce sont clairement les profils que l’on retrouve dans les magasines.  Qu’on aime  ou pas, je pense qu’il faut saluer tout ce travail fait pour obtenir ces résultats sur l’apparence extérieure.

Ils ont pas mal d’outils a leur disposition pour cela, car c’est le paradis du shopping ici. J’ai vraiment trouvé plein de petits magasins avec des vêtements comme je les aime, à des prix que je qualifierais de très abordable… Si j’étais dans une autre situation, ou un poil inconscient, je ferais carnage… Car bon, dans chaque magasin, j’ai toujours cette petite voix qui me dit: « vas y Didier, rien qu’un pull, ou une chemise, ou un t shirt ou une veste… tu en a besoin, tu n’en a paaaas la, et c’est pas chère en plus, vas y mon gars… ça va faire la troisième fois que tu vas mettre le même t-shirt dans ce club en 2 semaines… arrête de te taper la honte! » :-D mdr

Bon, j’ai réussit a ne pas craquer pour l’instant, mais oui, pour le shopping, la Corée du sud, c’est très très sympa :-) … Mais cette année je dois plutôt méditer sur cette petite phrase d’une de mes chansons préféré:

I tought what i wanted, was something i needed [Lauryn Hill].

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Corée du sud: Follow the eater!

Corée, le 25 Octobre 2015

Chaque journées passés ici, offrent des trésors de sensations à mon palais. C’est d’ailleurs marrant, car  il faut savoir que  tous les endroits ou je me suis rendu, ne disposant pas de menu en anglais, j’ai très souvent due en conséquence, uniquement me fier aux images pour mes choix de repas. Plutôt risquée comme démarche non? :-D  Je ne savais donc quasiment jamais ce que je mangeais, mais je peux vous dire, que tout était très bon :-) . La cuisine Coréenne déchire!!!!  même si elle peut être parfois un poil trop épicé à mon gout.

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Il est également, très intéressant de noter (oui… bon, je sais, c’est surtout intéressant pour moi :-D ), que je n’ai quasiment pas cuisiner une seul fois depuis mon arrivée ici … les tarifs sont en effet largement à la portée de ma bourse… ou alors c’est l’effet post New-york, ou je n’avais pas les moyens de manger deux jours de suite a l’extérieure :-D ?  A Séoul, Je me rends donc très souvent dans des restaurants. J’ai l’embarras du choix a ce niveau, notamment à Gangnam, le quartier dans lequel je vis, qui en regorge.

Sinon, il y a aussi le choix de manger de la street-food; solution encore plus économiques et pas forcément plus mauvaise. En moyenne, en restaurant, je pouvais avoir un repas très copieux pour 7000 Won, en street food, je déboursais rarement plus de 3000 Won.

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Globalement, en Corée  j’ai surtout la chance de déguster des mets bien différents de ce à quoi j’avais été habitué jusqu’à aujourd’hui dans ma vie. Du coup,  j’ai vraiment souhaité profiter à fond, en conséquence, la nourriture est devenu mon premier poste de dépense sur cette partie de mon voyage… Cette décision, lorsque je l’ai prise, m’a quand même fait beaucoup réfléchir… C’est un grand plaisir la nourriture, mais tellement fugace et ça me ferait une belle jambe, si tout ce que je pouvais tirer de cette étape de mon année, étaient des photos de repas :-D .

Après, j’ai choisit de ne pas voir les choses de cette manière. Le sens du gout, utilisé  en étant bien connecté dans l’instant(sans se balader sur internet, lire ou être trop perdu dans ses pensée…), m’offrait de grand moment de ravissement…. J’avais déjà connu de tels expériences, dont l’une très mémorable, dans un restaurant à Mendoza en Argentine, même si cela c’était fait avec des aliments que je connaissais: vin, escalope milanaise et frite, c’était tout de même déjà une sacrée expérience de connexion dans l’instant. Ici, je rajoute en plus l’élément de surprise, tant au niveau parfois de la consistance, que du gout.  Du coup, je savoure encore plus chaque bouché, je me sens bien vivant dans ces moments :-) . Il faudrait que j’arrive à garder cet état d’esprit tout le temps, pour peu que ce que je mange est bon… Dans la vie, chaque bouchés vaut le gout d’être savourée :-) ….

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Liberty tower

New-York: 9/11 and redemption songs

New-York: Le 16 Septembre 2015

Liberty towerAujourd’hui, je me suis rendu sur le site du world trade center à New-York. lorsque l’on arrive  à cet endroit, Immédiatement en sortant du métro, on tombe sur la nouvelle « Liberty tower ».

Elle est magnifique cette tour, mais je ne peux m’empêcher en la regardant, d’imaginer des gens sauter des étages les plus élevés :-( .
J’ai eu une ou deux fois l’occasion de discuter avec des américains du 9/11, il semble que quasiment tout le monde se souvient de ce qu’il était en train de faire cette fameuse journée avant d’apprendre l’incroyable. Passer ici, rends les choses un tantinets plus concrètes aussi..

 

Il y a également cette affiche, avec le nom de chacune des victimes… Ça fait du monde… Et de voir tout ces noms, ça calme.

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A un moment de ma promenade ici, j’ai eu en tête la chanson de Bob Marley: « redemption songs ». Je n’ai pas compris pourquoi j’ai pensé à ça.. Et puis, je me suis souvenue de mon sentiment quand je prenais conscience de la catastrophe qui était en train de se produire il y a quatorze ans maintenant: j’ai cru que ça marquait la fin du monde… J’ai vraiment eu un gros coup de flippe (j’étais jeune ;-) ). Pourtant nous voilà, en 2015, toujours présent… Si cette date a changer le monde dans lequel nous vivons, nous sommes toujours la et maintenant, ce dresse ici une tour encore plus grande…. C’est un peu un des messages que je retiens de la chanson du grand Bob: « have no fear for atomic energy, cause nona dem can stop the time… »
Lets all have no fear: n’ayons pas peur: des migrants, du futur.. Ayons foi en l’avenir qu’importe ce qui nous arrive…. Et écoutons plus souvent Mr Marley! :-)

 

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Ailey group

New York: Ailey performance workshop

New-York le 24 Aout 2015

je me suis inscrit pour un « performance workshop » à Alvin Ailey, l’idée c’est d’apprendre une chorégraphie sur 7×2 heures, et de la présenter dans la salle de spectacle des locaux de la compagnie de danse. Différents workshops étaient proposés, j’ai choisie celui de Sekou Mc Miller (Afro latin jazz).

Ça aura vraiment été une expérience très enrichissante… J’aurais eu tout d’abord l’opportunité de rencontrer pas mal de monde, nous étions en effet plus de 20 participants. La chorégraphie était vraiment bien faite aussi. C’est toujours impressionnant de voir le travail qui doit être abattu: des prémisses de la chorégraphie au final. Le chorégraphe, doit avoir une grande confiance en lui pour: rassurer ses danseurs qui peuvent parfois être perdus, pour mener sa barque quoi. Sekou a vraiment géré son affaire d’une main de maître. Uniquement 14 heures pour monter une pièce avec pour la plupart, des danseurs qu’il ne connaîssait pas, je trouve ça énorme.

Côté danse maintenant, c’était également une grosse expérience que j’ai vécu la, j’aurais vraiment été challengé… Il est arrivé que sekou nous montre uniquement 4 fois de suite 8 fois 7 mesures et boom, il fallait y aller en musique ( elle était rapide la musique :-S )…. Bon, on avait la semaine d’après pour bosser la vidéo, mais quand même, il observait déjà qui captait ou pas… Apprendre une chorégraphie rapidement, c’est une gymnastique de l’esprit, ça ce travaille et plus tu le fais, meilleur tu es, mais me concernant, j’ai toujours eu besoin de temps pour bosser des pas, après qu’on me les ait montrés…. Il a fallu que je soit bien concentré :-D .

Pour la plupart, les autres danseurs captaient vites… Il y avait bien sur, des élèves réguliers des cours de Sékou, qui étaient habitué a sa technique, mais pas que, il y en a qui sont tout simplement fort, le niveau était haut j’ai trouvé… Une autre chose que j’ai remarqué aussi avec les cours à New-York: les profs mettent souvent en avant ceux qui arrivent bien, en leurs demandant de danser seul pour que les autres voient comment il faut faire. Donc bon, quand ce n’est pas de toi qu’il s’agit… ben tu peux être un peu jaloux lol :-D (J’avoue que j’ai souvent été le bon élève, dans mes différents cours de salsa à mes débuts et j’ai toujours aimé ça :-D ).En tout cas, ça motive… Tu t’appliques deux fois plus après en général, j’imagine bien que c’est l’effet recherché :-).  C’était bien tout ça, être entouré d’autant de talent, ça m’a beaucoup inspiré.

Donc oui, ce genre d’événement, même si tout le monde a payé le même tarif, ce n’est pas le pays des bisounours, c’est un peu: »marche ou crève » et tout le monde a cette mentalité, dans le sens ou, personne ne s’est jamais plaint et tout le monde travaillait d’arrache-pied…. Il n’y a pas eu de compromis fait sur la qualité exigé, ou la difficulté du matériel, on a tous eu à  se mettre au niveau… Ceux qui ne l’était pas, avait moins de temps de danse (et/ou), ne se retrouvait pas en première ligne, tout simplement… Sekou, surtout sur la fin, a parfois eu du mal à cacher son exaspération, mais il a toujours conservé son calme, pour ça aussi je lui tire mon chapeau, on sentait bien qu’on avait intérêt a monter le niveau, sans qu’il n’ait jamais vraiment eu besoins de monter la voix… On avait une pression de dingue sur la fin et on a encore travaillé des détails le matin du spectacle.

Au final, on était tous très content :-) , cela n’a pas été parfait, mais on a globalement pris du plaisir sur scène. On est passé deux fois: à 15h et à 19h, du coup, au deuxième passage, on était un peu plus détendu… Mon petit regret tout de même, c’est qu’on n’ait pas eu une ou deux représentations en plus.

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