Archives pour la catégorie Voyage

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Comment j’ai pu voyager pendant un an sans salaire?

J’en ai eu envie

J’avais vu des collègues partir dans ce genre d’aventures au préalable, et si cela me faisait doucement rêver, je me voyais mal faire de même, ce n’était pas une vie pour moi il me semblait  et puis, je n’imaginais pas avoir les fonds suffisants, à moins de gagner à la loterie. Seulement, une certaine semaine, ma vie a pris un tour different et l’envie est devenue irrepressible, je l’explique dans l’article ici.

Nous etions en Septembre et je venais de realiser que si  je commençais maintenant, je partais en Janvier de l’annee d’apres.

 J’ai réalisé que c’était possible

Je me suis rendu compte que c’était en fait possible,  le jour ou je me suis assis devant un tableau excel et que j’ai commencé a faire des calculs. Avant, je ne  cherchais pas à creuser la question,  mais cette fois la,  J’ai tout d’abord fait brièvement le tour de quelques blogs et j’ai rapidement touvé que les budgets pour un an autour du monde sans salaire, variaient beaucoup, les chiffres oscillaient entre 5000 et 40000 euros, selon que l’on souhaite un mode de voyage roots ou plutot confortable, et également selon les pays choisis… pour un style un peu plus mediant, la somme de 22000€ semblait convenir, ce avec tout les billets inclus. J’ai eu la ma premiere surprise… je pensais qu’il fallait beaucoup plus.

Une fois la somme définie, j’ai fait un point sur mes économies, ainsi que sur ce que je pouvais épargner mensuellement, apres quelques additions et soustractions, j’ai realisé dans un premier temps que cela me prendrait plus de deux ans pour reunir la somme necessaire… ouch… Mais je ne me suis pas découragé et apres avoir fait quelques hypothèses supplementaires: si je supprimais ceci et cela, si je renonçais à avoir une voiture… bref:  si je limitais un peu plus mes depenses mensuelles, combien pouvais je gagner? Et bien apres differentes coupes, j’obtenais une somme suffisante qui me permettait de partir dans moins d’un ans et demis! Nous etions en Septembre et je venais de realiser que si  je commençais maintenant, je partais en Janvier de l’annee d’apres. Je ne peux pas vous dire comment je me suis senti à ce moment.  Dans ma tête, à cet instant precis, c’était sur, j’allais partir, Je venais de définir un plan d’action pour y arriver.

J’ai suivi un plan d’action

Une fois ce plan d’action défini, sous la forme d’un échéancier donc, definissant ce que je pouvais dépenser et ce qui devait rester sur mon compte a la fin de chaque mois, je ne pouvais plus faire marche arrière! Il ne me restait plus qu’à le suivre ce plan. Concretement, une des actions qui m’a aidé à rester dans les rails, a été de limiter mon utilisation de la carte bancaire, pour ce faire, je faisais un retrait en èspèce chaque semaines de la somme nécessaire pour toutes mes dépenses quotidiennes, ensuite je ne devais plus utiliser la carte, mais le cash à ma disposition (c’est la bonne vieille méthode des enveloppes).

Au final, suivre ce regime à été beaucoup plus simple que cela n’en avait l’air… avoir un objectif, un but, motive et aide a tenir, en fait, je tirais même une certaine fierté a faire ces sacrifices, en effet, je ne ressentais pas la frustration due au renoncements dans ces moments, mais le plaisir du rapprochement vers mon but, induit par le fait que limiter mes dépenses,  permettait indirectement á mes economies d’augmenter et me rapprochait de mon départ.

Conclusion

Cette période d’apparent sacrifice qui a précédé mon voyage était en fait un ravissement et je ne dis pas cela avec le regard apostériori, ou peut être un petit peu :D. J’appréciais le chemin qui me menait vers mon objectif, la route et le but était clair, j’étais déterminé et surtout: je réalisais la chance que j’avais, d’avoir cet état d’esprit.

 

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2017 Afro cuban project by Sol

Séoul: Été 2017

A chacun de mes séjours a Séoul, je prends des cours de  danses  »Afro-cubaines/Contemporaines » avec Sol. Chaque années a partir du début du mois de Juin, une classe spéciale est mise en place afin de créer une routine, en vue de produire une performance pour le congrès de Jeju island (très très bon congres). J’avais eu l’occasion de voir le spectacle de l’année précédente que j’avais beaucoup aimé, les témoignages des danseurs y ayant participé  étaient en plus très positifs. Si on rajoute à cela, une petite nostalgie de ma précédente expérience similaire, j’étais vraiment motivé par le fait de me lancer dans cette aventure, même si je savais qu’il y aurait forcement quelques petites différences avec ce que j’avais pu vivre ailleurs.

La langue

Je ne parle malheureusement pas le Coréen et j’étais le seul dont ce n’était pas la langue native, à assister au cour. Le professeur et quelques élèves étaient plutôt à l’aise avec l’anglais, mais ce n’était pas le cas de la majorité du groupe, du coup, 80% des explications étaient données dans une langue dont je ne comprenais pas un traitre mot :-D . Bon, cela ne m’a pas beaucoup gêné au final… j’arrivais la plupart du temps à comprendre, à partir des mouvements que je voyais et quand ce n’était pas clair, si je posais des questions,  j’avais toujours les explications complètes. Après, Sol regardait vraiment tout le monde, donc si je ne faisait pas ce qu’il fallait, il le voyait, me corrigeait et m’expliquait en anglais si besoin. Au final donc, la langue n’a pas été un problème, et cela je le dois aussi également à l’aide de mes camarades.

L’esprit d’équipe

Il y avait un bon esprit d’équipe dans la performance team de NY, mais a Séoul, les choses étaient encore à un autre niveau. C’est peut être par ce qu’ils avaient peur que je me sente exclu, je ne sais pas, mais tout le monde avait vraiment une attitude très bienveillante a mon égard, je me suis senti bien accueilli. De plus,  systématiquement après chaque répétitions, nous allions manger (et boire :-D ) ensemble, je n’ai jamais connue ça dans mes différents groupes de danses, en tout cas, c’était plus rare. Avec le groupe de Sol, on passait souvent 2 a 3 heures ensemble après chaque cours, tout le monde ne venait pas systématiquement, mais il y avait toujours au moins la majorité des élèves présents dans le cours précédent à cette apéro prolongé :-) .19956647_488078258208787_6706757431006126539_o

 

Franchement, j’aimais ces instants… bon, dans ces moments, 95% des conversations étaient en coréens (je pense qu’ils étaient tous trop fatigué pour faire des efforts lol), mais ce n’était pas un problème, cela faisait partie je pense de mes instants préférés à Séoul.  Après, Je pense également que nous avions vraiment besoin de ces moments détentes, car juste avant, au cours des répétitions, on donnait tout et c’était dur.

C’était dur

A New-York, nous avions une répétitions par semaine, d’1h30 a 2h environ, ou l’on travaillait principalement l’apprentissage de la chorégraphie. En Corée, les séances avec Sol duraient en moyenne 3 heures, j’en prenais personnellement deux par semaines. On passait une bonne partie du temps a travailler notre souplesses, et le renforcement musculaire avant de passer au travail sur la chorégraphie. Tout ces exercices étaient très physiques et utiles, il y avait je pense,  un mélange de différentes techniques (un peu de technica cubana,  de Yoga….), la finalité était bien sur, de nous aider à éviter les blessures.

Le rythme des répétions est devenu hardcore la semaine précédente le spectacle, à ce moment,  nous avons répété: Le Samedi, Dimanche, Lundi, Mardi et Mercredi, sur ces 3 derniers jours, les répétitions avaient lieu de 10h30 du soir a 1h30 du matin, avec bien sur les apéros après (J’ai passé mon tour le mardi, mais le mercredi on a fini a 4h du matin :-D ). Les samedi et dimanche au congres de Jeju, on a également répété: de 9h a 11h du soir le samedi et le dimanche de 7h a 11h du matin. Incroyable non :-D ? La je sais que les lecteurs non coréens sont impressionnés par ce que ce rythme, je l’étais en tout cas et j’hallucinais que ça passe aussi bien pour tout le monde.

« La Corée ce n’est pas le même standard »

Je vais faire une petite aparté sur le monde du travail en Corée, je me base ici, sur les témoignages de certain de mes amis: En Corée, il est normal de faire passer l’entreprise en priorité avant sa vie personnelle… il est normal de finir très tard le soir, tout les soirs, il est normal d’être appelé le Samedi ou Dimanche par son patron, pour travailler immédiatement, tout cela sans un remerciement à la fin, car c’est normal, donc pas besoin de dire merci. Il est également normal de ne pas prendre tout les jours de congés auquel on a droit etc…. Bon, en France, les choses ne se passent en général pas comme ça en entreprise.  J’imagine, et ce n’est bien sur qu’une hypothèse,  que la raison de l’endurance de mes camarades venaient de la, ce rythme de vie et cette façon de fonctionner doit déborder du cadre du travail parfois.

En conclusion

Sol m’a confié après le spectacle, qu’il avait beaucoup apprécié mon attitude et comment il pouvait craindre au départ que je vive mal notamment l’incompréhension de la langue dans sa classe… J’avoue que j’ai été surpris qu’il me dise cela, car si effectivement il y a eu challenge, tous c’est quand même dérouler de manière bien fluide. Tout comme Sekou a NY, Sol savait ou il voulait nous emmener, on avait juste à suivre et à garder confiance. J’ai vraiment trouvé la chorégraphie magnifique et ça manière de nous diriger et les intentions derrières chaque mouvement dans le spectacle, tout cela m’a beaucoup inspiré en tant que danseur.

 

j’ai beaucoup appris donc et j’ai un peu eu l’impression d’intégrer une famille aussi :) . Après le spectacle, on a tous été directement dans la mer, derrière la scène… Nous avions tous envie de saisir l’instant, 20245566_10212059318571650_2238331515780569552_nil est très difficile de mettre des mots sur cette expérience, je dirais juste que nous avons su profiter de la présences des uns et des autres et du formidables environnement offerts par l’ile de Jeju. Merci pour cette expérience, merci: Jin Kyenog Jo, 이은진, HyeJin Kim, 정지연, Beko Kyoungsoo Oh, Basara Lee, Goru Lee, JeHwa Seika Park, Ji-youn Yang, Kylee Koh, Han Son Lee, Hayley Soryu, 이한나, Suim Kwon, Jihyun Lee et bien sur, merci Sol Da Corea.

 

 

merci a salsafocus pour les videos.

merci a Seokoon Jang pour l’image a la une et la dernière photo.

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Pourquoi je suis parti.

Aix en Provence le 24 Juin 2016

Six mois après mon retour, je ressens le besoin d’expliquer les raisons de ce projet de tour du monde, c’est une histoire que j’ais déjà pas mal raconté, mais l’écrire maintenant me fait du bien, cela me remet dans le contexte et me rappelle pourquoi je suis maintenant dans ce style de vie que j’ai choisi.

Cette envie de départ, est vraiment arrivé à un moment ou je me questionnais beaucoup sur quel sens donné à ma vie. J’avais un travail avec un bon salaire depuis seize ans déjà, je vivais dans une région magnifique (Aix en Provence), mais pourtant, j’étais mal dans ma peau, insatisfaits… Si: « Abondance de bien ne nuit pas », je sentais que quelque chose clochait, un problème que pléthore de gadgets high-tech, vêtements de marques et autre biens matériels ne réglaient pas… Bien au contraire….

Sabbati horribilis

Mon salut est venu d’une semaine particulièrement difficile. En début Septembre 2013, coup sur coup: ma copine de l’époque m’a quitté et j’ai eu un accident de voiture et pour couronné le tout, j’étais de moins en moins heureux dans mon travail… ce dernier point n’étais pas vraiment une surprise, j’avais intégré ce poste depuis un peu plus d’an et en toute honnêteté, dès le début je ne m’y plaisait pas. Pourquoi je restais?  Je devais penser que ça valait le coup, pour conserver ce confort dans lequel j’étais établie et que j’imaginais enviable. Mais à ce stade de ma vie, Même la pratique de ma passion: la salsa, ne compensait pas le reste.

De cette fameuse semaine donc, si je considère avoir touché le fond, je ne retire vraiment que du positif,  car elle m’aura vraiment permis de marquer une rupture, il fallait que les choses changent, j’en avais enfin conscience maintenant, même si je ne savais absolument pas encore quoi faire.

Découverte de la philosophie

C’est à ce moment qu’un collègue de bureau, m’a passé un recueil édité par le magasine psychologie, contenant des synthèses des pensées de grands philosophes: Platon, Epicure, Sènéque, Sartre….

Je ne sais toujours pas pourquoi Fred m’a passé ce petit livre, mais il a été très bien inspiré. L’immersion dans le monde de la philosophie m’a été incroyablement bénéfique. Je ne m’explique d’ailleurs toujours pas, le fait que je n’avais pas plus percuté sur ce domaine durant mes études secondaires. Mais ce n’est pas bien grave, j’imagine que je n’étais pas prêt, tout simplement.

J’ai suivie les recommandations du recueil de philosophie, et acheté un certains nombre d’ouvrages, dont Lettres a Lucilius de Sénèques. Ce livre m’a fait un bien fou…. On ne se  rend pas toujours compte a quel point les questions que l’on se pose et tout nos doutes, ne datent pas d’hier et surtout, comment l’humanité a déjà eu en sons sein, des personnes remarquables qui peuvent encore aujourd’hui nous aider à aller mieux. Je recommande vraiment la lecture de ce livre, à toute personne en état de déprime et qui ne se satisfait pas de sa situation… Avec tout de même un petit bémol, Sénèque,  avait une vision du suicide que je ne partage pas et qui était largement due à l’époque difficile dans laquelle il a vécu, j’ai donc gardé un esprit critique sur certaines de ces idées, mais sinon: wow!  La lecture de ce livre est concrètement, un des éléments qui m’aura aidé à sortir, de cette état dépressif dans lequel je me trouvais en septembre 2013.

Mode piéton activé!

Suite a cette accident de voiture que j’avais eu, Je m’étais lancé très tôt dans des démarches d’acquisition d’un nouveau véhicule. Il n’y avait pas eu de dommage corporel, mais ma voiture a tout de même été bonne pour la casse.  Hé bien J’ai interrompu cette démarche au dernier moment.

Après avoir cherché puis  trouvé la nouvelle voiture de mes rêve et après la signature des papiers, je ne ne me sentais vraiment pas bien.  Au lieu de l’excitation que devait provoquer l’acquisition du véhicule de mon choix, j’étais particulièrement mal a l’aise. J’ai donc utilisé mon délais de rétractation et dès que j’ai posté la lettre signifiant l’annulation de cet achat, j’ai ressentie un véritable soulagement. J’étais donc content, mais je ne comprenais pas vraiment ce qui m’arrivait.

Je commençais tout de même à réaliser à ce moment, que ma rémission ne passera pas par l’achat de bien matériel. Il fallait définitivement, que je commence a privilégie être à avoir.

Ne plus seulement lire « le monde », mais également le parcourir

Mon père nous à toujours poussé mes sœurs et moi, à  lire le journal « Le monde« , il n’en rate quasiment aucun numéro, mais ça n’avait jamais trop été ma tasse de thé et je regardais toujours les numéros trainer à la maison d’un regard indifférent :-D . Je me suis mis à le lire  quotidiennement, à partir du moment ou j’avais du temps à tuer dans les transports en communs. J’ai commencé à apprécier cette aparté matinale. Ce que j’aime surtout dans ce type de journal, c’est la partie internationale, mais aussi ces témoignages fréquents qu’on peut y trouver sur des personnes vivant parfois si loin de moi, et dans des situations tellement différentes de la miennes, mais que je pouvais comprendre, ou même trouver tellement proche  de moi une fois l’article fini. En effet, on a beau dire, mais lire ces histoires, être exposé au contextes aide manifestement plus à leurs compréhension et à l’empathie, que 10 secondes dans un journal télévisé. je lisais donc ces longs articles, ou étaient décrites des situations souvent difficiles et je me sentais connecté à ces êtres humains si loin de moi physiquement. Cela me confortait dans cette idée, dans ce sentiment, que nous sommes tous dans le même bateau, il n’y a pas plusieurs races, il n’y en qu’une et c’est la race humaine…. Il n’est plus questions de groupes ethniques, ou d’habitant de pays, mais d’individus, avec chacun sa propre histoire et aspirant tous au bonheur. Je cherchais donc à comprendre ces étrangers et à connaitre le contexte dans lesquelles ils vivent.

De la est née une envie irrépressible de voyager. Je voulais vérifier cette hypothèse a laquelle je croyais, que nous sommes tous les mêmes, et a la fois tous uniques. J’avais envie de me reconnecter à cette humanité que je redécouvrais au travers ces œuvres philosophique que je lisais, je voulais devenir citoyen du monde :-) !

 

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Paris: Retour du tour du monde

Paris le 03 Janvier 2016

I’m back :-)!  j’aurais donc littéralement fais le tour du monde… Je ne réalise pas vraiment pour l’instant. Ma grande crainte, avant même de commencer ce voyage, c’était de déprimer à mon retour, d’être super triste, c’est souvent ce qui revenait sur les blogs des personnes qui faisaient une aventure similaire a la mienne. Je ne ressens pas vraiment ce sentiment actuellement. J’ai beaucoup d’émotion, quand je revois des photos ou quand je repense à toutes ces formidables rencontres que j’ais pu faire… mais surtout, lorsque je regarde devant, je pense à toute les possibilités qui s’ouvrent et je suis super excité par cela.

Ce voyage m’aura vraiment appris cela, l’avenir, lorsqu’il est plein d’incertitude, peut vraiment nous offrir de belles choses et des opportunités peuvent apparaitre derrières chaque nouveauté et imprévues, ça dépend vraiment de la façon de voir les choses. Je referme peut être aujourd’hui une des parenthèses les plus agréables de ma vie… Mais je compte bien en ouvrir d’autres et profiter de chacune d’elle aussi intensément qu’il sera possible. La plupart du temps, je sais que ce sera question de choix… Comment je vais prendre les choses, comment je vais encaisser les contrariétés qui se présenteront…

Durant cette année de voyage, j’ai eu quelque moment de doutes, de déprime (ça arrive quand on voyage seul il parrait)… je me suis toujours remis plus ou moins remis rapidement de ces situations, car je me disais toujours que j’étais en voyage, que j’avais de la chance, que je devais profiter… Je faisais donc le choix, de ne pas me laisser aller.. et ça marchait. L’idée, va être, de continuer à avoir cet état d’esprit, quel que soit ma situation.

 

 

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Tokyo: La salsa

J’ai un sourire aux lèvres en repensant à mes soirées salsa à Tokyo :-) , c’est la magie de la salsa et de sa communauté. Je suis vraiment tombé sur des personnes très sympathiques dans cette ville.

Au niveau de la danse déjà, il y a des soirée quasiment tout les soirs, et comme en Corée, il existe des lieux entièrement dédiés a ma passion dans cette ville, mais la dimension n’est pas la même qu’à Séoul tout de même, il faut diviser l’espace et la population par deux au Japon en comparaison. Mais ça reste très bien, j’ai vraiment passé de très bonnes soirées :-). La plupart des clubs salsa, sont situé dans le quartier de Roppongi. En semaine, je me rendait à « club caribe » ou « el cafe latino« , le weekend, le rendez vous était souvent à pepe2.

Comme en Corée, j’ai été épaté par le niveau des danseuses, il n’y a rien à dire, même les débutantes ont une très bonne connexion, c’était très agréable…. Je dansais quasiment non stop et je me suis vraiment bien régalé. L’accueil de la communauté dans ce pays à été énorme, j’ai reçu plein de conseils et d’attentions, à l’heure de partir, encore une fois, j’ai eu le cœur gros.

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Corée du sud: 2015 année du style!

Séoul le 25 Septembre

Oh comme ce titre est ironique… oui, je vais encore me plaindre: Je suis parti pour faire du bagpacking, je n’ai pas emmené beaucoup de vêtements, je n’ai même pas un costume blablabla… :-D Mais franchement, je vis cette situation beaucoup plus difficilement  ici (lol) et ce pour plusieurs raisons:

Premièrement, les coréens sont supers stylés et c’est peu de le dire, j’ai souvent entendu dire, qu’en comparaison avec l’Europe,  la Corée du sud est l’équivalent de l’Italie. J’ai pu vérifié cela à certain niveau. En effet, les gens ici ne rigolent pas avec leurs apparences extérieure… C’est beau, ils sont vraiment au top du top, le petit pantalon serré et court, les mocassins, la petit chemise slim et la coupe de cheveu fashion, le chapeau à la Pharrel… ça calme :-D. Les femmes… oulala :-D , on dirait des petites poupées, habillées bien fashion, toutes plutôt taille slim, la petite démarche légèrement hautaine :-D… bref, c’est comme à la télévision.  Attention hein.. je ne dis pas que ce sont la mes critères de beauté, disons que ce sont clairement les profils que l’on retrouve dans les magasines.  Qu’on aime  ou pas, je pense qu’il faut saluer tout ce travail fait pour obtenir ces résultats sur l’apparence extérieure.

Ils ont pas mal d’outils a leur disposition pour cela, car c’est le paradis du shopping ici. J’ai vraiment trouvé plein de petits magasins avec des vêtements comme je les aime, à des prix que je qualifierais de très abordable… Si j’étais dans une autre situation, ou un poil inconscient, je ferais carnage… Car bon, dans chaque magasin, j’ai toujours cette petite voix qui me dit: « vas y Didier, rien qu’un pull, ou une chemise, ou un t shirt ou une veste… tu en a besoin, tu n’en a paaaas la, et c’est pas chère en plus, vas y mon gars… ça va faire la troisième fois que tu vas mettre le même t-shirt dans ce club en 2 semaines… arrête de te taper la honte! » :-D mdr

Bon, j’ai réussit a ne pas craquer pour l’instant, mais oui, pour le shopping, la Corée du sud, c’est très très sympa :-) … Mais cette année je dois plutôt méditer sur cette petite phrase d’une de mes chansons préféré:

I tought what i wanted, was something i needed [Lauryn Hill].

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Corée du sud: Follow the eater!

Corée, le 25 Octobre 2015

Chaque journées passés ici, offrent des trésors de sensations à mon palais. C’est d’ailleurs marrant, car  il faut savoir que  tous les endroits ou je me suis rendu, ne disposant pas de menu en anglais, j’ai très souvent due en conséquence, uniquement me fier aux images pour mes choix de repas. Plutôt risquée comme démarche non? :-D  Je ne savais donc quasiment jamais ce que je mangeais, mais je peux vous dire, que tout était très bon :-) . La cuisine Coréenne déchire!!!!  même si elle peut être parfois un poil trop épicé à mon gout.

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Il est également, très intéressant de noter (oui… bon, je sais, c’est surtout intéressant pour moi :-D ), que je n’ai quasiment pas cuisiner une seul fois depuis mon arrivée ici … les tarifs sont en effet largement à la portée de ma bourse… ou alors c’est l’effet post New-york, ou je n’avais pas les moyens de manger deux jours de suite a l’extérieure :-D ?  A Séoul, Je me rends donc très souvent dans des restaurants. J’ai l’embarras du choix a ce niveau, notamment à Gangnam, le quartier dans lequel je vis, qui en regorge.

Sinon, il y a aussi le choix de manger de la street-food; solution encore plus économiques et pas forcément plus mauvaise. En moyenne, en restaurant, je pouvais avoir un repas très copieux pour 7000 Won, en street food, je déboursais rarement plus de 3000 Won.

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Globalement, en Corée  j’ai surtout la chance de déguster des mets bien différents de ce à quoi j’avais été habitué jusqu’à aujourd’hui dans ma vie. Du coup,  j’ai vraiment souhaité profiter à fond, en conséquence, la nourriture est devenu mon premier poste de dépense sur cette partie de mon voyage… Cette décision, lorsque je l’ai prise, m’a quand même fait beaucoup réfléchir… C’est un grand plaisir la nourriture, mais tellement fugace et ça me ferait une belle jambe, si tout ce que je pouvais tirer de cette étape de mon année, étaient des photos de repas :-D .

Après, j’ai choisit de ne pas voir les choses de cette manière. Le sens du gout, utilisé  en étant bien connecté dans l’instant(sans se balader sur internet, lire ou être trop perdu dans ses pensée…), m’offrait de grand moment de ravissement…. J’avais déjà connu de tels expériences, dont l’une très mémorable, dans un restaurant à Mendoza en Argentine, même si cela c’était fait avec des aliments que je connaissais: vin, escalope milanaise et frite, c’était tout de même déjà une sacrée expérience de connexion dans l’instant. Ici, je rajoute en plus l’élément de surprise, tant au niveau parfois de la consistance, que du gout.  Du coup, je savoure encore plus chaque bouché, je me sens bien vivant dans ces moments :-) . Il faudrait que j’arrive à garder cet état d’esprit tout le temps, pour peu que ce que je mange est bon… Dans la vie, chaque bouchés vaut le gout d’être savourée :-) ….

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Philippines island: Manille

Le vol

Il aura duré  14 heures ce vols (mon nouveau record), c’est ce que j’aurai enduré avant ma première étape asiatique :-). Mais ça c’est très bien déroulé, j’ai regardé entre autre: « Mad max fury road » dans l’avion, c’est vraiment un film de fou  :-D et j’ai vu également « indside out », encore un très bon pixar. Outre le coté cinéma, j’étais entouré de Philippins et franchement, si toutes mes autres rencontres avec les locaux, sont à la hauteur de celles ci, cela devrait très bien se passé. Mes voisins (un homme et une femme d’une cinquantaine d’années environs), ont été très sympa, j’ai surtout discuté avec Daisy, qui vie depuis une trentaine d’années au usa. Même les gens à coté de moi, avant l’embarquement, on été très avenant. Seul ombre au tableau, ils m’auront tous dit de faire attention, que tout le monde n’est pas gentil au philippines etc….

Arrivée

J’ai foulé le sol Philippin a 4h du matin, j’ai comme d’habitude eu droit aux chauffeurs de taxi qui veulent me proposer leurs service, mais on ne me la fait as à moi :-D, en plus, dans les informations fournis par mon hostel, ils me précisent bien que les taxis a l’aéroport peuvent charger jusqu’à 75% de plus… Je choisie donc le bus et le métro (J’apprendrais plus tard, que les taxis « normaux » sont au niveau « départ » de l’aéroport).

Il fait super chaud ici, je me plaignais de l’automne qui pointait le bout de son nez au USA, et bien là, je retrouve un bon climat tropicale, comme je l’aime. Je suis un peu surpris par la présence de policiers, qui fouillent les sacs à l’entrée du métro, mais je réalise rapidement, que c’est le cas à l’entrée de toutes les stations.  J’arrive ensuite à mon hostel: le « Pink manilla hostel« , qui est très sympathique, même s’il n’a pas grand chose a voir avec les photos de présentation sur le net :-) .

Je passe une première partie de ma journée à me balader dans le quartier de mon hostel: « Malaté », avec un français et un anglais que je viens de rencontrer. Bon, à première vue, il, ne sont pas habitué a voir beaucoup de touristes dans ce coin j’ai l’impression. On est suivie par des enfants, mais ils sont mignons, ils ne demandent pas d’argent, ils veulent surtout faire des « hi five »… Niveau nourriture, c’est pas trop mal, j’ai mangé un Tapsilog ce midi et il y avait riz a volonté :-D .

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C’est la section un peu plus ancienne de la ville, on y retrouve beaucoup d’ancienne fortifications construite à l’époque de la colonisation espagnole, ainsi que pas mal d’églises.

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J’apprends un peu d’histoire du coup, je n’avais pas réalisé le lourd tribut payé par le peuple Philippin, lors de la deuxième guerre mondiale… Il faudrait que je fasse un peu de lecture sur la guerre du pacifique.

Je me suis couché très tôt le premier jours, donc ma première nuit a Manille, n’a rien eu de bien extraordinaire :-D .

Les marchés

Pour ma deuxième journée à Manille,  j’ai fait les marchés de sain Andrew, et le marché de Chinatown. J’aurai beaucoup marché (ha ha ha ). C’était sympa, je ne suis pas vraiment dans une démarche d’achat, donc je ne peux pas vraiment profiter pleinement de cet activité, mais ceux qui veulent faire du shopping ne devraient pas hésiter a passer par la.

Chinatown

Le basket

Wow, c’est le pays du basket ici( à lire a haute voix a la George Eddy :-D ). Je suis épaté par la ferveur autour de de sport dans ce pays, je trouve régulièrement des terrains,  avec des joueurs et surtout pas mal de spectateurs. Dommage que je ne joue plus, je ne me sens pas de me taper la honte la :-D. Dans tout les endroits ou il y a des écrans de télévisions, c’est pour du basket très souvent. En ce moment, c’est le championnats entre les équipes asiatiques et les Philippins jouent plutôt bien, je suis tombé sur un match, ou ils ont mis 40 points aux qataries.

Basket

L’ambiance à l’hostel

Durant ce voyage, j’ai pour l’instant surtout privilégié les chambres individuelles, mais ce n’est pas toujours évident niveau finance. Il y à des avantages à avoir sa chambre, bien sur, mais l’hostel et le système de dortoir, peuvent en comporter aussi. On s’est retrouvé un petit groupe dans le living room  de l’hostel: Un couple originaire de Kent en Angleterre, un autre couple venant de Glasgow, une mère et sa fille venant de Tasmanie (Australie) et un Coréen. J’ai passé un bon moment à discuter avec eux, ce, en dépits des accents qui ne m’aidaient pas vraiment :-D . J ‘ai choisie de rester avec ce groupe, plutôt que d’aller sortir dans Manille. Cela me fait presque regretter de ne pas avoir choisie plus souvent de séjourner en Hostel… Mais bon, regrets are for suckers! :-D

Je me suis décidé a booker dans l’après midi un vol pour Puerto princesa dans l’ile de Palawan. Départ demain matin :-) .

 

 

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Philippines: Island hooping à El nido!

Le « island hooping » consiste à effectuer un circuit dans les îles environnant El nido. Il y a des tours A,  B, C et D. Chaque tours est composé de la visite d’environ cinq îles, les plus populaires donc, sur les 45 entourants la ville d’el Nido. J’ai fait les tours À et C, sur deux jours.

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C’était trop bon, j’ai vraiment eu droit à des décors de film, c’était d’ailleurs le cas, pour une des îles, qui a servit au tournage du dernier Jason bourne (celui sans mat damon), la scène de fin a été tournée ici. Bon, chaque lagon était différent et ils étaient vraiment tous magnifique, j’ai eu droit à des mini grottes, des mini plages, des coraux, des poissons clowns. C’était paradisiaque.

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Cerise sur le gâteau, le repas était compris et ce n’était pas n’importe quoi, on a eu droit à de la viande et du poisson grillé s’il vous plait :-) , tout cela cuisiné sur place.  miam miam!

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Liberty tower

New-York: 9/11 and redemption songs

New-York: Le 16 Septembre 2015

Liberty towerAujourd’hui, je me suis rendu sur le site du world trade center à New-York. lorsque l’on arrive  à cet endroit, Immédiatement en sortant du métro, on tombe sur la nouvelle « Liberty tower ».

Elle est magnifique cette tour, mais je ne peux m’empêcher en la regardant, d’imaginer des gens sauter des étages les plus élevés :-( .
J’ai eu une ou deux fois l’occasion de discuter avec des américains du 9/11, il semble que quasiment tout le monde se souvient de ce qu’il était en train de faire cette fameuse journée avant d’apprendre l’incroyable. Passer ici, rends les choses un tantinets plus concrètes aussi..

 

Il y a également cette affiche, avec le nom de chacune des victimes… Ça fait du monde… Et de voir tout ces noms, ça calme.

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A un moment de ma promenade ici, j’ai eu en tête la chanson de Bob Marley: « redemption songs ». Je n’ai pas compris pourquoi j’ai pensé à ça.. Et puis, je me suis souvenue de mon sentiment quand je prenais conscience de la catastrophe qui était en train de se produire il y a quatorze ans maintenant: j’ai cru que ça marquait la fin du monde… J’ai vraiment eu un gros coup de flippe (j’étais jeune ;-) ). Pourtant nous voilà, en 2015, toujours présent… Si cette date a changer le monde dans lequel nous vivons, nous sommes toujours la et maintenant, ce dresse ici une tour encore plus grande…. C’est un peu un des messages que je retiens de la chanson du grand Bob: « have no fear for atomic energy, cause nona dem can stop the time… »
Lets all have no fear: n’ayons pas peur: des migrants, du futur.. Ayons foi en l’avenir qu’importe ce qui nous arrive…. Et écoutons plus souvent Mr Marley! :-)

 

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