Archives mensuelles : novembre 2015

Gangnam-style-video-pic

Corée du sud: 2015 année du style!

Séoul le 25 Septembre

Oh comme ce titre est ironique… oui, je vais encore me plaindre: Je suis parti pour faire du bagpacking, je n’ai pas emmené beaucoup de vêtements, je n’ai même pas un costume blablabla… :-D Mais franchement, je vis cette situation beaucoup plus difficilement  ici (lol) et ce pour plusieurs raisons:

Premièrement, les coréens sont supers stylés et c’est peu de le dire, j’ai souvent entendu dire, qu’en comparaison avec l’Europe,  la Corée du sud est l’équivalent de l’Italie. J’ai pu vérifié cela à certain niveau. En effet, les gens ici ne rigolent pas avec leurs apparences extérieure… C’est beau, ils sont vraiment au top du top, le petit pantalon serré et court, les mocassins, la petit chemise slim et la coupe de cheveu fashion, le chapeau à la Pharrel… ça calme :-D. Les femmes… oulala :-D , on dirait des petites poupées, habillées bien fashion, toutes plutôt taille slim, la petite démarche légèrement hautaine :-D… bref, c’est comme à la télévision.  Attention hein.. je ne dis pas que ce sont la mes critères de beauté, disons que ce sont clairement les profils que l’on retrouve dans les magasines.  Qu’on aime  ou pas, je pense qu’il faut saluer tout ce travail fait pour obtenir ces résultats sur l’apparence extérieure.

Ils ont pas mal d’outils a leur disposition pour cela, car c’est le paradis du shopping ici. J’ai vraiment trouvé plein de petits magasins avec des vêtements comme je les aime, à des prix que je qualifierais de très abordable… Si j’étais dans une autre situation, ou un poil inconscient, je ferais carnage… Car bon, dans chaque magasin, j’ai toujours cette petite voix qui me dit: « vas y Didier, rien qu’un pull, ou une chemise, ou un t shirt ou une veste… tu en a besoin, tu n’en a paaaas la, et c’est pas chère en plus, vas y mon gars… ça va faire la troisième fois que tu vas mettre le même t-shirt dans ce club en 2 semaines… arrête de te taper la honte! » :-D mdr

Bon, j’ai réussit a ne pas craquer pour l’instant, mais oui, pour le shopping, la Corée du sud, c’est très très sympa :-) … Mais cette année je dois plutôt méditer sur cette petite phrase d’une de mes chansons préféré:

I tought what i wanted, was something i needed [Lauryn Hill].

Please follow and like us:
Korea salsa club

Corée du sud: Séoul capitale du Mambo?

Séoul, le 25 Octobre 2015

Vous remarquerez le point d’interrogation dans le titre de cet article? Je ne souhaite pas  créer de polémique :-D , il s’agit bien sur de mon expérience, mais au vu de mon séjour, je pense très sincèrement que la question mérite d’être posée. Pourquoi?

Avant toute chose, je n’ai jamais eu une expérience en danse social, comme j’en ai eu dans ce pays, sur une aussi grande durée.. Bien sur me direz vous, il y a les congrès, les congrès de salsa c’est super, oui, mais je me dis toujours, que ce n’est pas la « vrais vie ». Un congrès, c’est une parenthèse (enchantée), qui reste donc une expérience relativement brève. A Séoul, j’ai vécu et retrouver les éléments qui font le succès d’un bon congrès, mais presque tous les soirs de la semaine.

Multitude de lieux

Il y a à Séoul, un nombre impressionnant de boite-de-nuit salsa, je dis bien boite-de-nuit et je vais préciser pour les non initiés, pourquoi j’insiste sur ce terme.  Dans ma carrière de danseur social et au cour de mes voyages, une donnée revenait inlassablement dans chaque pays: les Salséros sont mauvais clients! C’est a dire que nous ne consommons pas assez d’alcool, au yeux des gérants de club, en comparaison avec une autre clientèle plus classique…. Je ne peux malheureusement pas témoigner du contraire, moi même je ne suis pas un grand buveur d’alcool et même si un petit verre peut me mettre bien pour démarrer la soirée, je ne suis pas dans mes meilleurs disposition de danseur si j’ai un coup dans le nez, de plus,  on va en soirée pour danser hein, c’est contre productif de s’arrêter pour boire un coup :-b (j’exagère a peine) lol. Bref, pour cette raison, des boites exclusivement dédiés Mambo, même à New-York, ça n’existe pas vraiment… A Séoul, rien que dans Gangnam, j’en ai fait quatre et à mon avis il y en a plus. Ces lieux sont ouverts quasiment tout les soirs de la semaine et chacune des fois ou je m’y suis rendu, il y avait toujours du monde.

Korea salsa club

Qualité des lieux ou l’on danse

Tout les clubs salsa dans lesquels je me suis rendu, remplissent les critères pour être tip top: Un très bon parquet en bois, un très bon sound-système, un bar fournis, des boissons a des tarifs abordables et un bon DJ. Pour ce dernier point, je mettrais un bémol, histoire de ne pas me prendre de taquets des puristes… La notion de bonne musique est bien sur, tout à fait relative, je pense que certain n’aimeront pas la musique des clubs de Séoul. Pourquoi? par ce qu’elle est plutôt variés, mais comme je l’ai dit, il s’agit de club ceci peut donc expliquer cela. Les séquences sont en générale les suivantes: 4 ou 5 salsas; 1 chacha et une ou deux bachatas. Au niveau de la salsa, il peut y avoir des  séquences de Mambo (salsa dura ou de latin jazz…), mais cela peut aussi partir sur de la romantica, de la timba, du reagaton ou de la salsa con reageton…. Personnellement, j’aime bien quand ça varie, donc c’était parfait. Mais pour aller plus loin, je me demande même, si ce n’est pas une des raisons, de la vitalité du mambo ici…. Les romanticas et autres remix de pop-musics en salsa, ça plait au débutant… N’est ce pas pas la formule bête et méchante pour un renouvellement de la population mambo? En tout cas, c’est ce genre de musique, que j’aimais tout particulièrement à mes débuts.

Le haut QI mambo des coréen

Les coréens sont de très très bon danseurs… Je ne l’ignorais pas avant de venir, c’était d’ailleurs une des raisons qui m’avait motivé a mettre cette étape dans mon voyage. Les cavaliers m’ont très souvent impressionnés.. les rares moments ou je soufflais, lorsque je regardais la pistes, j’avais l’impression qu’ils étaient tous bons… vraiment… Attention hein, je  sais comment ça ce passe, quand on regarde une piste, on peut avoir tendance a bloquer sur les bons, sur ceux qui brillent le plus et on à tendance à ne voir qu’eux… mais la non, vraiment, c’était général… Ils étaient tous sur le bon timing et leur guidage à l’air particulièrement précis et fluide.

Les cavalières aussi déchiraient dans l’ensemble… c’est complétement fou! même quand je tombais sur des débutantes j’étais bluffé. Ces dernières avaient beau avoir parfois deux mois de cours de salsa dans les jambes, ce qu’elles faisaient, elles le faisaient très bien.

Pour ce qui est des plus avancées des danseuses, je vais me permettre de faire une « digression Bruce lee » :-D, Ce grand monsieur, disait en parlant du tai chi, dans une de ces fameuses interview:

« The idea is: running water and never grow stales, so you have to keep on flowing »[Bruce lee]

et bien c’est la philosophie que je cherche à appliquer dans ma danse :-) , c’est ce que je recherche, j’aime quand cela coule en continue, de manière fluide, car c’est comme cela que je ressens la musique ( à part quand celle ci a des breaks biens sur). Dans cette manière de faire aussi, j’arrive à  mieux utiliser l’énergie ou plutôt, l’inertie de ma partenaire, pour qu’on évolue mieux ensemble… Ce n’est pas toujours évident pour moi de tomber sur des danseuses qui apprécient ce style ou même qui arrivent à suivre, en effet: lorsque sur chaque temps de manière continue la tension du guidage est présente, cela peut visiblement être déstabilisant pour certaines, qui s’attendent a pouvoir faire ceci ou cela après tel ou tel mouvement et qui en conséquence,  mettent en pause brièvement leurs écoute du guidage pour aller la ou elle pensait qu’on irait, non pas la ou je les conduit à chaque instant (enfin… je me me comprend ;-) )….

Bien sur, je connais des danseuses qui adorent cela et c’est l’éclate avec elle. Et bien l’immense majorité des danseuses ici, sont réceptive a ce style cela ne m’était arrivé a une si grande échelle, qu’à Rostov en Russie et encore, c’était un congres de Salsa. Même les débutantes, sont réceptive ici à cette énergie, même si bien sur, je n’allais pas à la même vitesse avec elle.

Please follow and like us:
korean food

Corée du sud: Follow the eater!

Corée, le 25 Octobre 2015

Chaque journées passés ici, offrent des trésors de sensations à mon palais. C’est d’ailleurs marrant, car  il faut savoir que  tous les endroits ou je me suis rendu, ne disposant pas de menu en anglais, j’ai très souvent due en conséquence, uniquement me fier aux images pour mes choix de repas. Plutôt risquée comme démarche non? :-D  Je ne savais donc quasiment jamais ce que je mangeais, mais je peux vous dire, que tout était très bon :-) . La cuisine Coréenne déchire!!!!  même si elle peut être parfois un poil trop épicé à mon gout.

korea_food-51 korea_food-56

Il est également, très intéressant de noter (oui… bon, je sais, c’est surtout intéressant pour moi :-D ), que je n’ai quasiment pas cuisiner une seul fois depuis mon arrivée ici … les tarifs sont en effet largement à la portée de ma bourse… ou alors c’est l’effet post New-york, ou je n’avais pas les moyens de manger deux jours de suite a l’extérieure :-D ?  A Séoul, Je me rends donc très souvent dans des restaurants. J’ai l’embarras du choix a ce niveau, notamment à Gangnam, le quartier dans lequel je vis, qui en regorge.

Sinon, il y a aussi le choix de manger de la street-food; solution encore plus économiques et pas forcément plus mauvaise. En moyenne, en restaurant, je pouvais avoir un repas très copieux pour 7000 Won, en street food, je déboursais rarement plus de 3000 Won.

korea street foodkorea_food-58

 

Globalement, en Corée  j’ai surtout la chance de déguster des mets bien différents de ce à quoi j’avais été habitué jusqu’à aujourd’hui dans ma vie. Du coup,  j’ai vraiment souhaité profiter à fond, en conséquence, la nourriture est devenu mon premier poste de dépense sur cette partie de mon voyage… Cette décision, lorsque je l’ai prise, m’a quand même fait beaucoup réfléchir… C’est un grand plaisir la nourriture, mais tellement fugace et ça me ferait une belle jambe, si tout ce que je pouvais tirer de cette étape de mon année, étaient des photos de repas :-D .

Après, j’ai choisit de ne pas voir les choses de cette manière. Le sens du gout, utilisé  en étant bien connecté dans l’instant(sans se balader sur internet, lire ou être trop perdu dans ses pensée…), m’offrait de grand moment de ravissement…. J’avais déjà connu de tels expériences, dont l’une très mémorable, dans un restaurant à Mendoza en Argentine, même si cela c’était fait avec des aliments que je connaissais: vin, escalope milanaise et frite, c’était tout de même déjà une sacrée expérience de connexion dans l’instant. Ici, je rajoute en plus l’élément de surprise, tant au niveau parfois de la consistance, que du gout.  Du coup, je savoure encore plus chaque bouché, je me sens bien vivant dans ces moments :-) . Il faudrait que j’arrive à garder cet état d’esprit tout le temps, pour peu que ce que je mange est bon… Dans la vie, chaque bouchés vaut le gout d’être savourée :-) ….

Please follow and like us: