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2017 Afro cuban project by Sol

Séoul: Été 2017

A chacun de mes séjours a Séoul, je prends des cours de  danses  »Afro-cubaines/Contemporaines » avec Sol. Chaque années a partir du début du mois de Juin, une classe spéciale est mise en place afin de créer une routine, en vue de produire une performance pour le congrès de Jeju island (très très bon congres). J’avais eu l’occasion de voir le spectacle de l’année précédente que j’avais beaucoup aimé, les témoignages des danseurs y ayant participé  étaient en plus très positifs. Si on rajoute à cela, une petite nostalgie de ma précédente expérience similaire, j’étais vraiment motivé par le fait de me lancer dans cette aventure, même si je savais qu’il y aurait forcement quelques petites différences avec ce que j’avais pu vivre ailleurs.

La langue

Je ne parle malheureusement pas le Coréen et j’étais le seul dont ce n’était pas la langue native, à assister au cour. Le professeur et quelques élèves étaient plutôt à l’aise avec l’anglais, mais ce n’était pas le cas de la majorité du groupe, du coup, 80% des explications étaient données dans une langue dont je ne comprenais pas un traitre mot :-D . Bon, cela ne m’a pas beaucoup gêné au final… j’arrivais la plupart du temps à comprendre, à partir des mouvements que je voyais et quand ce n’était pas clair, si je posais des questions,  j’avais toujours les explications complètes. Après, Sol regardait vraiment tout le monde, donc si je ne faisait pas ce qu’il fallait, il le voyait, me corrigeait et m’expliquait en anglais si besoin. Au final donc, la langue n’a pas été un problème, et cela je le dois aussi également à l’aide de mes camarades.

L’esprit d’équipe

Il y avait un bon esprit d’équipe dans la performance team de NY, mais a Séoul, les choses étaient encore à un autre niveau. C’est peut être par ce qu’ils avaient peur que je me sente exclu, je ne sais pas, mais tout le monde avait vraiment une attitude très bienveillante a mon égard, je me suis senti bien accueilli. De plus,  systématiquement après chaque répétitions, nous allions manger (et boire :-D ) ensemble, je n’ai jamais connue ça dans mes différents groupes de danses, en tout cas, c’était plus rare. Avec le groupe de Sol, on passait souvent 2 a 3 heures ensemble après chaque cours, tout le monde ne venait pas systématiquement, mais il y avait toujours au moins la majorité des élèves présents dans le cours précédent à cette apéro prolongé :-) .19956647_488078258208787_6706757431006126539_o

 

Franchement, j’aimais ces instants… bon, dans ces moments, 95% des conversations étaient en coréens (je pense qu’ils étaient tous trop fatigué pour faire des efforts lol), mais ce n’était pas un problème, cela faisait partie je pense de mes instants préférés à Séoul.  Après, Je pense également que nous avions vraiment besoin de ces moments détentes, car juste avant, au cours des répétitions, on donnait tout et c’était dur.

C’était dur

A New-York, nous avions une répétitions par semaine, d’1h30 a 2h environ, ou l’on travaillait principalement l’apprentissage de la chorégraphie. En Corée, les séances avec Sol duraient en moyenne 3 heures, j’en prenais personnellement deux par semaines. On passait une bonne partie du temps a travailler notre souplesses, et le renforcement musculaire avant de passer au travail sur la chorégraphie. Tout ces exercices étaient très physiques et utiles, il y avait je pense,  un mélange de différentes techniques (un peu de technica cubana,  de Yoga….), la finalité était bien sur, de nous aider à éviter les blessures.

Le rythme des répétions est devenu hardcore la semaine précédente le spectacle, à ce moment,  nous avons répété: Le Samedi, Dimanche, Lundi, Mardi et Mercredi, sur ces 3 derniers jours, les répétitions avaient lieu de 10h30 du soir a 1h30 du matin, avec bien sur les apéros après (J’ai passé mon tour le mardi, mais le mercredi on a fini a 4h du matin :-D ). Les samedi et dimanche au congres de Jeju, on a également répété: de 9h a 11h du soir le samedi et le dimanche de 7h a 11h du matin. Incroyable non :-D ? La je sais que les lecteurs non coréens sont impressionnés par ce que ce rythme, je l’étais en tout cas et j’hallucinais que ça passe aussi bien pour tout le monde.

« La Corée ce n’est pas le même standard »

Je vais faire une petite aparté sur le monde du travail en Corée, je me base ici, sur les témoignages de certain de mes amis: En Corée, il est normal de faire passer l’entreprise en priorité avant sa vie personnelle… il est normal de finir très tard le soir, tout les soirs, il est normal d’être appelé le Samedi ou Dimanche par son patron, pour travailler immédiatement, tout cela sans un remerciement à la fin, car c’est normal, donc pas besoin de dire merci. Il est également normal de ne pas prendre tout les jours de congés auquel on a droit etc…. Bon, en France, les choses ne se passent en général pas comme ça en entreprise.  J’imagine, et ce n’est bien sur qu’une hypothèse,  que la raison de l’endurance de mes camarades venaient de la, ce rythme de vie et cette façon de fonctionner doit déborder du cadre du travail parfois.

En conclusion

Sol m’a confié après le spectacle, qu’il avait beaucoup apprécié mon attitude et comment il pouvait craindre au départ que je vive mal notamment l’incompréhension de la langue dans sa classe… J’avoue que j’ai été surpris qu’il me dise cela, car si effectivement il y a eu challenge, tous c’est quand même dérouler de manière bien fluide. Tout comme Sekou a NY, Sol savait ou il voulait nous emmener, on avait juste à suivre et à garder confiance. J’ai vraiment trouvé la chorégraphie magnifique et ça manière de nous diriger et les intentions derrières chaque mouvement dans le spectacle, tout cela m’a beaucoup inspiré en tant que danseur.

 

j’ai beaucoup appris donc et j’ai un peu eu l’impression d’intégrer une famille aussi :) . Après le spectacle, on a tous été directement dans la mer, derrière la scène… Nous avions tous envie de saisir l’instant, 20245566_10212059318571650_2238331515780569552_nil est très difficile de mettre des mots sur cette expérience, je dirais juste que nous avons su profiter de la présences des uns et des autres et du formidables environnement offerts par l’ile de Jeju. Merci pour cette expérience, merci: Jin Kyenog Jo, 이은진, HyeJin Kim, 정지연, Beko Kyoungsoo Oh, Basara Lee, Goru Lee, JeHwa Seika Park, Ji-youn Yang, Kylee Koh, Han Son Lee, Hayley Soryu, 이한나, Suim Kwon, Jihyun Lee et bien sur, merci Sol Da Corea.

 

 

merci a salsafocus pour les videos.

merci a Seokoon Jang pour l’image a la une et la dernière photo.

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Korea salsa club

Corée du sud: Séoul capitale du Mambo?

Séoul, le 25 Octobre 2015

Vous remarquerez le point d’interrogation dans le titre de cet article? Je ne souhaite pas  créer de polémique :-D , il s’agit bien sur de mon expérience, mais au vu de mon séjour, je pense très sincèrement que la question mérite d’être posée. Pourquoi?

Avant toute chose, je n’ai jamais eu une expérience en danse social, comme j’en ai eu dans ce pays, sur une aussi grande durée.. Bien sur me direz vous, il y a les congrès, les congrès de salsa c’est super, oui, mais je me dis toujours, que ce n’est pas la « vrais vie ». Un congrès, c’est une parenthèse (enchantée), qui reste donc une expérience relativement brève. A Séoul, j’ai vécu et retrouver les éléments qui font le succès d’un bon congrès, mais presque tous les soirs de la semaine.

Multitude de lieux

Il y a à Séoul, un nombre impressionnant de boite-de-nuit salsa, je dis bien boite-de-nuit et je vais préciser pour les non initiés, pourquoi j’insiste sur ce terme.  Dans ma carrière de danseur social et au cour de mes voyages, une donnée revenait inlassablement dans chaque pays: les Salséros sont mauvais clients! C’est a dire que nous ne consommons pas assez d’alcool, au yeux des gérants de club, en comparaison avec une autre clientèle plus classique…. Je ne peux malheureusement pas témoigner du contraire, moi même je ne suis pas un grand buveur d’alcool et même si un petit verre peut me mettre bien pour démarrer la soirée, je ne suis pas dans mes meilleurs disposition de danseur si j’ai un coup dans le nez, de plus,  on va en soirée pour danser hein, c’est contre productif de s’arrêter pour boire un coup :-b (j’exagère a peine) lol. Bref, pour cette raison, des boites exclusivement dédiés Mambo, même à New-York, ça n’existe pas vraiment… A Séoul, rien que dans Gangnam, j’en ai fait quatre et à mon avis il y en a plus. Ces lieux sont ouverts quasiment tout les soirs de la semaine et chacune des fois ou je m’y suis rendu, il y avait toujours du monde.

Korea salsa club

Qualité des lieux ou l’on danse

Tout les clubs salsa dans lesquels je me suis rendu, remplissent les critères pour être tip top: Un très bon parquet en bois, un très bon sound-système, un bar fournis, des boissons a des tarifs abordables et un bon DJ. Pour ce dernier point, je mettrais un bémol, histoire de ne pas me prendre de taquets des puristes… La notion de bonne musique est bien sur, tout à fait relative, je pense que certain n’aimeront pas la musique des clubs de Séoul. Pourquoi? par ce qu’elle est plutôt variés, mais comme je l’ai dit, il s’agit de club ceci peut donc expliquer cela. Les séquences sont en générale les suivantes: 4 ou 5 salsas; 1 chacha et une ou deux bachatas. Au niveau de la salsa, il peut y avoir des  séquences de Mambo (salsa dura ou de latin jazz…), mais cela peut aussi partir sur de la romantica, de la timba, du reagaton ou de la salsa con reageton…. Personnellement, j’aime bien quand ça varie, donc c’était parfait. Mais pour aller plus loin, je me demande même, si ce n’est pas une des raisons, de la vitalité du mambo ici…. Les romanticas et autres remix de pop-musics en salsa, ça plait au débutant… N’est ce pas pas la formule bête et méchante pour un renouvellement de la population mambo? En tout cas, c’est ce genre de musique, que j’aimais tout particulièrement à mes débuts.

Le haut QI mambo des coréen

Les coréens sont de très très bon danseurs… Je ne l’ignorais pas avant de venir, c’était d’ailleurs une des raisons qui m’avait motivé a mettre cette étape dans mon voyage. Les cavaliers m’ont très souvent impressionnés.. les rares moments ou je soufflais, lorsque je regardais la pistes, j’avais l’impression qu’ils étaient tous bons… vraiment… Attention hein, je  sais comment ça ce passe, quand on regarde une piste, on peut avoir tendance a bloquer sur les bons, sur ceux qui brillent le plus et on à tendance à ne voir qu’eux… mais la non, vraiment, c’était général… Ils étaient tous sur le bon timing et leur guidage à l’air particulièrement précis et fluide.

Les cavalières aussi déchiraient dans l’ensemble… c’est complétement fou! même quand je tombais sur des débutantes j’étais bluffé. Ces dernières avaient beau avoir parfois deux mois de cours de salsa dans les jambes, ce qu’elles faisaient, elles le faisaient très bien.

Pour ce qui est des plus avancées des danseuses, je vais me permettre de faire une « digression Bruce lee » :-D, Ce grand monsieur, disait en parlant du tai chi, dans une de ces fameuses interview:

« The idea is: running water and never grow stales, so you have to keep on flowing »[Bruce lee]

et bien c’est la philosophie que je cherche à appliquer dans ma danse :-) , c’est ce que je recherche, j’aime quand cela coule en continue, de manière fluide, car c’est comme cela que je ressens la musique ( à part quand celle ci a des breaks biens sur). Dans cette manière de faire aussi, j’arrive à  mieux utiliser l’énergie ou plutôt, l’inertie de ma partenaire, pour qu’on évolue mieux ensemble… Ce n’est pas toujours évident pour moi de tomber sur des danseuses qui apprécient ce style ou même qui arrivent à suivre, en effet: lorsque sur chaque temps de manière continue la tension du guidage est présente, cela peut visiblement être déstabilisant pour certaines, qui s’attendent a pouvoir faire ceci ou cela après tel ou tel mouvement et qui en conséquence,  mettent en pause brièvement leurs écoute du guidage pour aller la ou elle pensait qu’on irait, non pas la ou je les conduit à chaque instant (enfin… je me me comprend ;-) )….

Bien sur, je connais des danseuses qui adorent cela et c’est l’éclate avec elle. Et bien l’immense majorité des danseuses ici, sont réceptive a ce style cela ne m’était arrivé a une si grande échelle, qu’à Rostov en Russie et encore, c’était un congres de Salsa. Même les débutantes, sont réceptive ici à cette énergie, même si bien sur, je n’allais pas à la même vitesse avec elle.

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korean food

Corée du sud: Follow the eater!

Corée, le 25 Octobre 2015

Chaque journées passés ici, offrent des trésors de sensations à mon palais. C’est d’ailleurs marrant, car  il faut savoir que  tous les endroits ou je me suis rendu, ne disposant pas de menu en anglais, j’ai très souvent due en conséquence, uniquement me fier aux images pour mes choix de repas. Plutôt risquée comme démarche non? :-D  Je ne savais donc quasiment jamais ce que je mangeais, mais je peux vous dire, que tout était très bon :-) . La cuisine Coréenne déchire!!!!  même si elle peut être parfois un poil trop épicé à mon gout.

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Il est également, très intéressant de noter (oui… bon, je sais, c’est surtout intéressant pour moi :-D ), que je n’ai quasiment pas cuisiner une seul fois depuis mon arrivée ici … les tarifs sont en effet largement à la portée de ma bourse… ou alors c’est l’effet post New-york, ou je n’avais pas les moyens de manger deux jours de suite a l’extérieure :-D ?  A Séoul, Je me rends donc très souvent dans des restaurants. J’ai l’embarras du choix a ce niveau, notamment à Gangnam, le quartier dans lequel je vis, qui en regorge.

Sinon, il y a aussi le choix de manger de la street-food; solution encore plus économiques et pas forcément plus mauvaise. En moyenne, en restaurant, je pouvais avoir un repas très copieux pour 7000 Won, en street food, je déboursais rarement plus de 3000 Won.

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Globalement, en Corée  j’ai surtout la chance de déguster des mets bien différents de ce à quoi j’avais été habitué jusqu’à aujourd’hui dans ma vie. Du coup,  j’ai vraiment souhaité profiter à fond, en conséquence, la nourriture est devenu mon premier poste de dépense sur cette partie de mon voyage… Cette décision, lorsque je l’ai prise, m’a quand même fait beaucoup réfléchir… C’est un grand plaisir la nourriture, mais tellement fugace et ça me ferait une belle jambe, si tout ce que je pouvais tirer de cette étape de mon année, étaient des photos de repas :-D .

Après, j’ai choisit de ne pas voir les choses de cette manière. Le sens du gout, utilisé  en étant bien connecté dans l’instant(sans se balader sur internet, lire ou être trop perdu dans ses pensée…), m’offrait de grand moment de ravissement…. J’avais déjà connu de tels expériences, dont l’une très mémorable, dans un restaurant à Mendoza en Argentine, même si cela c’était fait avec des aliments que je connaissais: vin, escalope milanaise et frite, c’était tout de même déjà une sacrée expérience de connexion dans l’instant. Ici, je rajoute en plus l’élément de surprise, tant au niveau parfois de la consistance, que du gout.  Du coup, je savoure encore plus chaque bouché, je me sens bien vivant dans ces moments :-) . Il faudrait que j’arrive à garder cet état d’esprit tout le temps, pour peu que ce que je mange est bon… Dans la vie, chaque bouchés vaut le gout d’être savourée :-) ….

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