Je recommande vivement cuba. Cet endroit est une singularité dans le monde. En organisant un bloqueo (embargos), autour de l’île, les États Unis n’imaginait sans doute pas, que la situation en serait ou elle en est actuellement. Comme on dit chez moi: « debrouya pa péché », les cubains doivent bien connaître ce proverbe, ils arrivent depuis plusieurs décennies à pallier aux manques divers et variés, l’exemple le plus frappant est bien sur: les voitures, les belles américaines, mais ils vont a l’essentiel, du coup, n’espérez pas entendre de bip bip, si vous n’attachez pas votre ceinture de sécurité, d’ailleur, il n’y en a pas :D.
La nourriture de l’île est excellente, je recommande vivement de dîner chez l’habitant, si vous avez la chance de sympathiser avec certains, ou plus simplement si vous choisissez de loger des « casa particularés », n’hésitez pas à demander les petits déjeuners et également les dîners si elles les proposent, vous ne le regretterez pas.
La culture et l’histoire de Cuba sont également extrêmement intéressante, le niveau moyen des musiciens est tout simplement excellent, des petits groupes qui se produisent dans les restaurant, à ceux plus grand que l’ont retrouvera dans les concerts, il y a beaucoup de formation et la qualité est la. Toutes les villes on leurs « casa de la musica », donc spectacles de danses ou concert assurés, tout les soirs.
Concernant la situation politique de Cuba, J’ai pu avoir des discussions très intéressantes avec certain, tout en prenant soins de suive le conseil de mon père: « ne parle pas politique avec les gens pendant ton voyage » :D. Il a raison de me dire ça, de toute façon, je n’aime pas parler politique (avec tout le monde en tout cas), j’aime parler histoire, l’histoire, c’est à mon sens, une succession de fait qui a eu lieu dans passé, on peut, en restant sur ce chemin, espérer un minimum d’objectivité de part et d’autre, en se tenant aux faits passés et présents.
D’un côté, il y a des gens qui ont tout perdu après la révolution: leurs maisons, leurs argents, leurs terres.. C’est un fait, certain de leurs descendants vivent encore difficilement actuellement, ce qu’ils considèrent comme étant une injustice.
D’un autre côté, la révolution à: virée la mafia, abolie les inégalités existantes, ramenée l’illettrisme a un niveau proche de zéro, apporter un système de santé envié par beaucoup de pays. il est de notoriété publique que cuba exporte énormément de ses médecins dans le monde, neufs hôpitaux sont gérés entièrement par des cubains à port aux princes actuellement, ce, entièrement gratuitement. C’est quand même fou.
Toutefois, depuis la révolution, tous les salaires sont les mêmes, ceux des médecins sont à peines plus élevé que la moyennes (une quarantaine de cuc, contre une trentaine en moyenne). Cela ne peut favoriser: ni les compétences, ni la motivation au travail… De plus, vous aurez noté que ça ne fait pas beaucoup comme salaire, ce n’est pas suffisent pour vivre (1 CUC = 1,10€), les cubains doivent donc beaucoup se débrouiller pour joindre les deux bouts.
A l’heure où j’écris cette article, il est difficile de savoir si les relations de l’île avec les États Unis va évoluer, si c’est le cas , qu’amèneront ces changements? Je me garde d’émettre quelque souhaits que ce soit… En tant qu’étranger et même dans ma situation particulière de bagpacker, mon budget quotidien était quand même de 60 CUC… Soit, près de deux fois le salaire mensuel d’un Cubain. Forcément, j’ai pu apprécier beaucoup de choses, dont ne peuvent rêver les locaux actuellement.
On peut voir du positif et du négatif dans tout les changements. Il faut actuellement, au minimum 10000 CUC pour acheter une voiture sur l’île. c’est une somme qui annihile chez le Cubain moyen, toute véléhité d’achat. Qu’en sera t’il lorsque les salaires moyens seront telle, que cela deviendra envisageable? Une ville comme santiago pourra t’elle gèrer une multiplication par deux de son parc automobile, sans que naissent les difficultés que l’ont connais bien ailleurs: problèmes de circulation, de stationnement et de pollutions…
L’ont peut donc souhaiter, que dans ces évolutions à venir, cuba puisse s’ouvrir un peu plus, pour offrir à ces habitant la liberté don ils rêvent, tout en sachant garder ce qui fait ça force et la distingue des îles avoisinantes, à savoir: faible criminalité, système de santé et éducation au top… Je ne serait pas surpris qu’ils arrivent à trouver la formule secrète de cette équilibre Ils ont le sens de la débrouille dans ce pays…
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