Archives mensuelles : mars 2015

Mexico: today is puente!

Le 16/03/2015

Puente signifie pont. C’est jour férie ce Lundi. Il faut savoir, qu’au Mexique, les jours fériés, sont déplacés, pour avoir les ponts, en l’occurrence, le jour en question est censé être le 21 Mars, date de la naissance de Benito Juarez.

Pas de cours de danse à DF donc, du coup je suis partie pour faire un petit tour a Puebla. Ou je suis accueilli par mon ami Armando et sa novia Laura.

Je suis arrivé le Dimanche soir, ou j’ai enchainé direct avec la soirée: « mambito social« , je la recommande a tour les amoureux du mambo de passage au Mexique, c’était que des bonnes vibes :). Ce genre de soirée me remet dans les raisons premieres de ce voyage, également, dans les raisons pour lesquels je continue de danser. Pour échanger, communiquer, rencontrer des personnes, c’était vraiment bien car j’ai beaucoup dansé mais pas que, j’ai trouvé le temps de socialiser également avec plusieurs danseurs, et on a eu des discussions très intéressantes. Ensuite, on a été au restaurant de tacos a 2h du matin(la soirée a commencer a 18h). Journée bien complète quoi :). Je m’en sors globalement mieux en espagnol au Mexique… Ils articulent mieux que les cubains je trouve, j’ai quand même toujours du mal a suivre lorsqu’ils racontent des blagues..

Le lundi, Armando avait un repas de famille organisé chez lui et le moins que l’on puisse dire c’est que la nourriture, dans ces occasions ici, est prise très très aux sérieux… J’ai rarement autant mangé  et aussi bien de toute ma vie… Mention spéciale a une découverte typique de Puebla, qui s’appelle le Mole (prononcé: molé): Sauce très douce, un peu sucré même, dans laquelle marinait de la viande de boeuf… hmmm… Il faut vraiment que je fasse attention dans ce pays, sinon, a mon retour de ce voyage, on va m’appeler: « Didier el Gordo » :D . On a bien parlé, rigolé et mangé encore une fois…. Comme pour la soirée de la veille, cette journée m’a ramener aux raisons de mon voyage… rencontrer des personnes de cultures différentes, échanger avec elles, toujours pour réaliser, a quel point, derrieres nos différences apparentes, de langues et de couleurs, nous sommes humains et tellement semblables :) . Merci Armando, Laura et à tous les acteurs de cette magnifique journée!

Please follow and like us:

Cuba: Santiago de Cuba

Bon nombre de voyageurs que j’ai rencontré durant mon séjour sur l’ile, m’ont dit que malheureusement ils ne pourraient se rendre à Santiago de Cuba. Je les comprends, il faut bien 14 heures de bus pour joindre la ville en partant de la Havane,  ça ne durera pas plus de 2h en avion, mais le tarif n’est naturellement pas le même.  Le seul conseil que jeux donner au futurs voyageurs, c’est d’y aller quand même, ça vaut carrément le coup.

Santiago  de Cuba est une ville extrêmement agréable, vraiment.  Déjà, ma Casa particulares était top, et Maria, mon hôtesse, était au petit soins avec moi. ça confirme encore tout le bien que je pensais de cette formule. C’est vraiment un bon moyen de connaitre les Cubains et de profiter de leurs précieux conseils. A mon arrivé, j’ai également eu la chance d’être accueilli par l’ami de mon amie de Marseille: Noel. Il s’agit, d’un pur Santiaguero et également francophone (parfaitement bilingue même).  Oui, le voyage a Cuba c’est pour parler espagnol, mais à ce stade de mon séjour, ça m’a fait du bien de reprendre un peu le français.. Je galèrais trop en espagnol.

Noel, m’a présenté le centre ville et les différents points d’intérêt, je me suis immédiatement plu dans cette endroit… La ville est beaucoup plus mixte que la Havane, les rues plus petites, le Centre très animés. Il y avait ce jour la, une sorte de représentation théâtral dans la rue: Deux femmes a demis nues, mais peintes de la tête au pieds, marchaient au ralentie. Je n’ai pas compris le concept, mais j’ai trouvé ça cool :-D . J’ai vue ou était situé: la « Casa de la cultura »,  la « Casa de la musica », le musé Baccardi… Il y a beaucoup de vie dans les rue de Santiago, c’est difficile a expliquer.. c’est comme Marseille, mais en plus propre… Le soir de mon premier tour dans la ville, il y avait un concert de Reggae organiser en l’honneur de Bob Marley… A ce moment, je me suis dis que j’étais vraiment au bon endroit au bon moment.

J’ai pu également prendre de bons  cours de danse à Santiago, il s’agissait des Danses Yoruba. J’ai pris presque tout mes cours avec Lesvia et quelques un également avec son mari « Chichi », deux très bons professeurs et également de très bonnes personnes. Lesvia est non seulement un excellent proffesseur, mais c’est également une des meilleurs danseuses que j’ai eu le plaisir de cotoyer… Elle n’est vraiment pas de ce monde. Je me suis régalé. Le cadre du cour était saisissant, c’était chez mes professeurs, sur une terrasse en hauteur, qui domine un partie de Santiago, j’avais souvent droit a une petite brise que me soulageais entre deux grands instant de soufrance :-D. Soufrance il y eu, par ce que Lesvia ne rigolait pas avec moi :-D . Elle m’a fait transpirer… mais j’ai vraiment appris de bonnes choses. On a travaillé: Arrara, Chango, Oghun, Palo, on a fini avec un peu de Rumba et columbia (je posterai bientot quelques videos et explications, en attendant, il y a wiki ;-) ).

J’ai eu le plaisir de sympathiser avec quelques personnes très intéressantes durant mon passage a Santiago de Cuba, outre mon hôtesse Maria et bien sur Lesvia, Chichi et Noel dont j’ai déjà parlé, il y avait également la famille et les amis de mes professeurs que je croisais tous les jours en allant prendre des cours chez eux, mais également un groupe de suédoises élèves de la fille de Lesvia a Stockholm, qui étaient de passage a Santiago, ils y avaient: Charlotte, Joséphine, Annicka, Anja et Maria. Je les ai malheureusement rencontré a la fin de mon séjour, mais on a eu le temps de bien rigoler.

Au bout de deux semaines, il quand même bien fallu que je parte. ça n’a pas été facile, je serais  bien rester un peu plus longtemps, pour fêter mon anniversaire dans cette ville, avec mes nouveaux amis, mais je savais que ça aurait été du coup, au dépends de d’autres villes de Cuba. La veille de mon départ, mes professeurs m’ont organisés une petite fête très réussie chez eux, On a vraiment passé un très bon moment ensemble, J’ai fait mes premiers aux revoirs du voyage :-( . Le lendemain, j’étais dans le bus pour Baracoa.

Please follow and like us:
Cuban car

Cuba: les transports

Le 04 Mars 2015

C’est l’un des gros soucis des cubains… La très grandes majorité, n’a pas les moyens de s’offrir une voiture, ils ont donc recours aux transports collectifs et c’est le casse tête. Il y a deux moyens de les aborder:

  • Vous savez précisément ou vous allez, vous n’êtes pas reconnaissable en tant que touriste et vous avez de la monnaie national (CUP): Payez a la fin de la course (ou au début dans le cas des bus) ,sans chercher à comprendre et soyez sur de vous.
  • Vous savez que vous allez payez en CUC: Demandez le tarif avant la course!

Conseil pour un voyage inter-urbain

Entre deux villes, outre le classique Autobus, ça vaut le coup de se renseigner auprès des « casa particulares », sur d’éventuels taxis privés, qui feraient le trajet. Si le Taxi trouvé est rempli, les prix reviennent au même qu’en bus, sauf que le taxi vous déposera ou vous voulez, pas à la gare. J’ai utilisé ce système, notamment pour le trajet: Vinalès- La Havane.

Les guaguas

Ce sont les autobus, je n’ai pas compris comment on pouvait déterminer leurs destinations, ni leurs fréquences. Ils sont souvent pleins à craquer et les cubains détestent les utiliser du coup, mais quand on a pas le choix…. Mieux vaut les prendre avec des cubains pour comprendre quelque chose, et pour payer en CUP.

Les camiones

Comme les guagua, sauf que ce sont des camions reconvertis en bus. Les cubains les aiment encore moins, mais je les ai toujours vue bondés…

Les taxis officiels:

voiture taxi classique, au couleur jaunes et noires, avec écrit taxi dessus. Ils ne sont pas forcément donné par rapport aux autres moyen de transport collectifs, je n’en ai pas abusé pendant mon voyage.

Les taxis non officiels

n’importe quels voitures que vous voyez dans la rue, ce sont souvent les belles américaines. A la Havane, ils ont cette particularité de faire l’allée-retour sur une même rue, si vous les prenez, vous devez donc bien savoir: où vous êtes et où vous voulez aller (oui bon, c’est bien de savoir cela tout le temps aussi :D ) ils sont à 10 CUP par courses en moyenne, ce qui n’est pas chère du tout.

Les mototaxis

Très fréquents à Santiago de Cuba, et très pratiques, car peu cher… Compter 1 CUC par course, si vous êtes un touriste. Il faut aimer un minimum le sensations fortes :-) .

Les bycitaxis

Pas besoin d’une photos n’est ce pas, il y en a un peu partout, j’en ai surtout pris à Baracoa.

Pietons

Pietons, prends garde à toi! Bon, il faut savoir, que les piétons ne sont pas du tout prioritaires dans ce pays, les voitures ne ralentissent pas quand vous êtes sur leurs chemins, elles klaxonnent et foncent… Maintenant, une fois qu’on le sait, on fait attention :).

 

Please follow and like us:

Cuba: bilan du voyage et réflexions personnelles

Je recommande vivement cuba. Cet endroit est une singularité dans le monde. En organisant un bloqueo (embargos), autour de l’île, les États Unis n’imaginait sans doute pas, que la situation en serait ou elle en est actuellement. Comme on dit chez moi: « debrouya pa péché », les cubains doivent bien connaître ce proverbe, ils arrivent depuis plusieurs décennies à pallier aux manques divers et variés, l’exemple le plus frappant est bien sur: les voitures, les belles américaines, mais ils vont a l’essentiel, du coup, n’espérez pas entendre de bip bip, si vous n’attachez pas votre ceinture de sécurité, d’ailleur, il n’y en a pas :D.

La nourriture de l’île est excellente, je recommande vivement de dîner chez l’habitant, si vous avez la chance de sympathiser avec certains, ou plus simplement si vous choisissez de loger des « casa particularés », n’hésitez pas à demander les petits déjeuners et également les dîners si elles les proposent, vous ne le regretterez pas.

La culture et l’histoire de Cuba sont également extrêmement intéressante, le niveau moyen des musiciens est tout simplement excellent, des petits groupes qui se produisent dans les restaurant, à ceux plus grand que l’ont retrouvera dans les concerts, il y a beaucoup de formation et la qualité est la. Toutes les villes on leurs « casa de la musica », donc spectacles de danses ou concert assurés, tout les soirs.

Concernant la situation politique de Cuba, J’ai pu avoir des discussions très intéressantes avec certain, tout en prenant soins de suive le conseil de mon père: « ne parle pas politique avec les gens pendant ton voyage » :D. Il a raison de me dire ça, de toute façon, je n’aime pas parler politique (avec tout le monde en tout cas), j’aime parler histoire, l’histoire, c’est à mon sens, une succession de fait qui a eu lieu dans passé, on peut, en restant sur ce chemin, espérer un minimum d’objectivité de part et d’autre, en se tenant aux faits passés et présents.
D’un côté, il y a des gens qui ont tout perdu après la révolution: leurs maisons, leurs argents, leurs terres.. C’est un fait, certain de leurs descendants vivent encore difficilement actuellement, ce qu’ils considèrent comme étant une injustice.
D’un autre côté, la révolution à: virée la mafia, abolie les inégalités existantes, ramenée l’illettrisme a un niveau proche de zéro, apporter un système de santé envié par beaucoup de pays. il est de notoriété publique que cuba exporte énormément de ses médecins dans le monde, neufs hôpitaux sont gérés entièrement par des cubains à port aux princes actuellement, ce, entièrement gratuitement. C’est quand même fou.
Toutefois, depuis la révolution, tous les salaires sont les mêmes, ceux des médecins sont à peines plus élevé que la moyennes (une quarantaine de cuc, contre une trentaine en moyenne). Cela ne peut favoriser: ni les compétences, ni la motivation au travail… De plus, vous aurez noté que ça ne fait pas beaucoup comme salaire, ce n’est pas suffisent pour vivre (1 CUC = 1,10€), les cubains doivent donc beaucoup se débrouiller pour joindre les deux bouts.

A l’heure où j’écris cette article, il est difficile de savoir si les relations de l’île avec les États Unis va évoluer, si c’est le cas , qu’amèneront ces changements? Je me garde d’émettre quelque souhaits que ce soit… En tant qu’étranger et même dans ma situation particulière de bagpacker, mon budget quotidien était quand même de 60 CUC… Soit, près de deux fois le salaire mensuel d’un Cubain. Forcément, j’ai pu apprécier beaucoup de choses, dont ne peuvent rêver les locaux actuellement.
On peut voir du positif et du négatif dans tout les changements. Il faut actuellement, au minimum 10000 CUC pour acheter une voiture sur l’île. c’est une somme qui annihile chez le Cubain moyen, toute véléhité d’achat. Qu’en sera t’il lorsque les salaires moyens seront telle, que cela deviendra envisageable? Une ville comme santiago pourra t’elle gèrer une multiplication par deux de son parc automobile, sans que naissent les difficultés que l’ont connais bien ailleurs: problèmes de circulation, de stationnement et de pollutions…

L’ont peut donc souhaiter, que dans ces évolutions à venir, cuba puisse s’ouvrir un peu plus, pour offrir à ces habitant la liberté don ils rêvent, tout en sachant garder ce qui fait ça force et la distingue des îles avoisinantes, à savoir: faible criminalité, système de santé et éducation au top… Je ne serait pas surpris qu’ils arrivent à trouver la formule secrète de cette équilibre Ils ont le sens de la débrouille dans ce pays…

Please follow and like us:
Vue sur le Malecon

Cuba: la Havane

Première impression sur la Havane.. C’est comme la Guadeloupe, en beaucoup plus grand, avec beaucoup plus de monde et ils parlent tous espagnol :-D . Blague à part, il y a beaucoup plus de différence que cela, ne serait ce qu’au niveau de l’architecture déjà, le style n’a rien a  voir et tout y est beaucoup plus grand et très coloré, des couleurs très vives… Malheureusement, la plupart des édifices tombent en ruine, c’est dommage, j’imagine comme tout cela devait être clinquant dans les années 50.

La population de la ville a l’air bien globalement… Je n’en sais rien ceci dit, mais bon, je peux compter sur les doigts d’une main les personnes qui ressemblent à des sdf, ça me surprends d’une ville de plus de trois millions d’habitants. Les couleurs des bâtiments, les fameuses « belles américaines », tout cela donnent à la ville, un certain cachet. Une petite parenthèse sur les voitures, et ce n’est pas valable que pour la Havane, globalement, elles sont en moins bonnes états que sur les photos quand même, l’intérieur sent vraiment le rafistolage, quand l’extérieur a un état plus ou moins passable… Mais elles roulent :-D .
Globalement, j’aime bien la Havane, j’aime bien m’y balader, mais c’est une capitale, une grande ville et elle a à mes yeux, les défauts des grandes villes: tout est très grands et les gens ne sont pas forcément super chaleureux, il ne s’agit là bien sur, que de ma modeste expérience et de mon humble avis.
Quand je dis que les gens ne sont pas super chaleureux dans cette ville, j’exclue bien sur mes hôtes, qui ont été d’une gentillesse et d’une disponibilité incroyable.
Voilà, au bout de trois jours, j’ai jugé que j’avais passé suffisamment de temps à la Havane et j’ai voulu bouger… Je savais que j’y reviendrais avant de quitter Cuba de toute façon. Direction Santiago de Cuba!

Please follow and like us: